Après la signature du mémorandum d’entente pour la construction de l’Institut de musique africaine en août dernier, le gouvernement a récemment été primé dans le cadre des 9e Rencontres internationales des partenariats public-privé (RIPPP).
Cinq mois après la signature du mémorandum d’entente entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la fondation African Music Institute du Gabon et le Berklee College of Music de Boston (USA), le gouvernement a été honoré pour son «exemplarité» dans le domaine des partenariats public-privé.
S’il n’a pas cessé de multiplier ce genre de partenariats tout au long du mandat courant, notamment dans les domaines de l’électricité, de l’eau et du développement des infrastructures, le gouvernement, par l’entremise de la ministre de l’Enseignement supérieur, n’a pas cacher sa fierté, en réceptionnant, le 4 février dernier à Paris (France), à l’occasion des 9e Rencontres internationales des partenariats public-privé (RIPPP), le 1er prix PPP-Medafrique dans la catégorie «Social». D’autant que le projet de construction, au Gabon, d’un institut international dédié à la musique africaine est une innovation non négligeable, aussi bien pour le pays que pour le continent, qui entend ainsi valoriser davantage ses talents à travers le monde. «Les besoins d’infrastructures d’enseignement sont croissants et nécessaires pour répondre aux formidables enjeux de l’éducation de la jeunesse», a déclaré Denise Mekam’ne, ajoutant : «Le partenariat public-privé nous permettra, dans les délais, avec un prix garanti, d’accueillir la rentrée universitaire de 2017 et ainsi d’offrir aux étudiants gabonais et du reste du continent des formations bilingues diplômantes reconnues, donnant accès à 90 métiers de la musique, de l’audiovisuel, de la communication et des arts».
La ministre de l’Enseignement supérieur a, par ailleurs, rappelé que «cette université a vocation à accueillir 380 étudiants», avec «l’ambition d’offrir à la jeunesse africaine la possibilité de se former au cœur d’un continent dont la richesse musicale est internationalement reconnue». Dans un communiqué, le gouvernement annonce que le campus de l’Université panafricaine de musique abritera des espaces d’étude et de répétition, une salle de spectacle et de concert, un musée, un conservatoire de danse ainsi qu’un studio d’enregistrement aux meilleurs standards mondiaux. Alors même que l’université est encore au stade de projet, espérons que grâce à ce prix l’Etat tienne ses promesses.
