La vaccination des adolescentes contre le Papillomavirus humain (PVH) permettrait de réduire le nombre de cancers du col de l'utérus.
L'espoir d'une réduction de la mortalité liée à cette maladie s'affirme. Du moins, en ce qui concerne les cancers féminins. Selon les résultats d'une étude conjointement réalisée par l'Association marocaine pour la santé publique et environnementale (Amspev) et le ministère gabonais de la Santé, la vaccination des adolescentes contre le Papillomavirus humain (PVH) permettrait de réduire l'incidence des cancers du col de l'utérus lié au PVH de 86% à 92%. D'où la nécessité de planifier et de mettre en œuvre une stratégie nationale anti-PVH.
A l'initiative de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO), la restitution des résultats de cette étude a été faite, hier, à l'auditorium de l'Hôpital d'instruction des armées Omar Bongo Ondimba, par le Dr Abdelaziz Barkia, président de l'Amspev.
Parmi les cancers féminins, celui du col de l’utérus est le premier, avec une incidence annuelle de 19,9 nouveaux cas pour 100 000 femmes. Un chiffre d'autant plus alarmant que 41% d'entre elles décèdent avant même d’entamer un traitement. Le vaccin se présente donc comme la solution pour inverser la courbe et réduire sensiblement les risques.