Pour la Journée mondiale contre le cancer, l’OMS et les organisations nationales spécialisées ont appelé à la vigilance et à la mobilisation de chacun pour faire face à cette maladie qui touche des millions d’individus.
Pour le secrétaire général des Nations-unies, «nous devons faire plus pour mettre un terme aux trop nombreuses tragédies que provoque le cancer, (d’autant que), environ un tiers des cancers peuvent être prévenus, et d’autres peuvent être guéris s’ils sont diagnostiqués et traités suffisamment tôt». Si le message de Ban Ki-moon est une invite aux Etats à mettre en place de meilleures stratégies de lutte contre les cancers, à l’occasion de la journée mondiale dédiée, le 4 février courant, il a tenté de faire prendre conscience du phénomène. Au Gabon, l’on a saisi l’occasion pour appeler à la vigilance et à la mobilisation.
Si au Gabon, selon le responsable de l’Institut de cancérologie de Libreville (ICL), le cancer du sein et celui du col de l’utérus sont les formes les plus répandues, pour le Dr Ernest Belembaogo, le cancer, de manière générale, est «une maladie comme toute autre», qui est susceptible de s’attaquer à toutes les cellules du corps humain. Ce spécialiste préconise de consulter davantage pour prévenir la maladie et espérer la traiter plus tôt en cas de détection. A l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, placée cette année sous le thème «Nous pouvons, je peux», les pouvoirs publics ont souhaité faire passer le message selon lequel chacun, en groupe ou individuellement, peut prendre part à la réduction de ce fardeau mondial.