Les discours d'Ali Bongo Ondimba relatifs à la réduction des inégalités sociales résonnent encore dans les oreilles de nombreux observateurs avertis. Idem pour son désir manifeste de ne pas voir sombrer à tout jamais la radio africaine, Africa n°1 dans les poubelles de l'histoire. Seulement, dans la réalité les faits sont aux antipodes de ses instructions. Tenez, un groupuscule d'individus vient encore de s'engraisser en empochant la bagatelle de 180 millions de FCFA, pour une prétendue réflexion sur la situation de la radio, jamais transmise aux autorités compétentes.
Pauvre Africa N°1! La radio panafricaine n’en finit plus avec ses sangsues qui plombent son existence. Pendant que les plus hautes autorités se tuent à sortir la radio du précipice dans lequel elle sombre depuis près de deux décennies, des "salopards", toujours les mêmes, se sucrent allègrement sur le dos de la radio panafricaine. Dernier fait en date: les membres du comité technique en charge de se pencher sur la situation de la radio Africa N°1 se tournent les pouces puisqu’ils n’ont rien à faire. Dans le même temps, une poignée d’individus parmi lesquels Michel Koumbagoye, (un ancien de la maison) et un certain Manguangou, un individu connu pour sa capacité de nuisance du temps où il officiait comme secrétaire du Comité de privatisation avant qu’il ne soit débarqué et remplacé par l’actuel Félix Onkéya. Cet homme qui fait la pluie et le beau temps au sein du Comité de privation où il s’embourgeoise et règne comme une petite divinité terrestre.
Onkéya est vraiment une fatalité qui impose ses modes de gestion. S’il en est à offrir à son épouse des cadeaux tel un Patrol dernière génération, c’est que l’homme n’est pas n’importe quel quidam de la fonction publique qui a juste son petit salaire à la fin du mois. Les membres du Comité technique sont vraiment bénis des Dieux pour avoir été coptés pour faire partie du plan de sauvetage de cette radio. Ils ont vraiment de la chance. Des veinards qui se tapent carrément 180 millions de fcfa de perdiems pour un boulot qui n’en est pas un. En fait, une sinécure qui passe sous silence. Depuis que ce comité technique a été mis en place, qui ose encore en parler ? Qui se souvient même de son existence ou de ses missions surtout qu’une commission interministérielle a officiellement été commise à la tâche? Depuis que les membres du comité technique s’embourgeoisent, rien de concret n’est sorti de leur réflexion. Au moment où on débloque cette manne au profit de cette poigné d’individus, le personnel de la radio panafricaine continue de bailler en attendant des salaires qui ne tombent pas. C’est à croire que ce pays a un problème ! Comment continuer à enrichir des gens au détriment d’un outil qui se meurt du fait des magouilles à grande échelle perpétrées par une bande de rapaces en col blanc ! Est-ce si compliqué que çà de neutraliser la pieuvre mafieuse ? Il semblerait que les malfrats ont des complicités au bord de mer, d’où l’impunité dont ils jouissent. Vraiment dommage !!!