L'ancienne championne d'Afrique du 100 mètres ne comprend toujours pas que la situation du Gabon ne soit pas encore normalisée au niveau international, alors que tout est rentré dans l'ordre avec le retour de l'ancienne fédération.
AVEC la réhabilitation de Martial Paraiso à la tête de la Fédération gabonaise d'athlétisme par le ministère des Sports, en décembre dernier, pour répondre aux exigences de la Fédération internationale d'athlétisme, le milieu sportif national pensait que celle-ci allait remettre en selle cette fédération. Mais il n'en est rien. D'autant qu'on se dirige, semble-t-il, vers une nouvelle impasse, du fait que la Fédération internationale des associations d'athlétisme (IAAF) n'a pas encore levé les sanctions infligées au Gabon. Une situation qui pénalise les sportifs de cette discipline, notamment la sprinteuse gabonaise et ancienne championne d'Afrique du 100 mètres, Ruddy Zang Milama.
À ce jour, en effet, la sanction contre le Gabon par l'instance faîtière pour ingérence des pouvoirs publics dans les affaires du sport, accable indubitablement l'ex-championne d'Afrique du 100 m, qui veut relancer sa carrière. Mais, tant que l'IAAF n'a pas levé officiellement la sanction contre le Gabon, aucun athlète ne peut prendre part à une compétition internationale.