Plusieurs points seront à l’ordre du jour de la session ordinaire de l’instance suprême de l’Union nationale (UN), du 25 au 27 mars prochain.
Principale formation politique de l’opposition, l’Union nationale (UN) tiendra, du 25 au 27 mars prochain, un congrès ordinaire. Ce conclave est convoqué par son bureau national, conformément aux articles 11 des statuts et 7 du règlement intérieur. Plusieurs objectifs sont visés par ces assises. Premièrement, la validation du programme de gouvernement, qui fait suite à la série d’auditions des commissaires nationaux sur des thématiques précises. Concrètement, il s’agira de décliner des politiques publiques sectorielles et donner une lecture programmatique des objectifs définis par l’article 5 des statuts de ce parti. Le deuxième objectif visé par ce congrès ordinaire est la restructuration et la finalisation de la mise en place des organes nationaux. En d’autres termes, il sera, sur ce point, question, selon les cas, de revoir ou compléter la composition des organes existants (bureau national, directoire, etc.). Quant aux organes non existants (comité des sages ou conseil national), le congrès statuera sur leur mise en place. Troisième point à l’ordre du jour : la candidature à la présidentielle de 2016, conformément aux statuts et règlement intérieur de l’UN ainsi qu’aux préconisations du Front de l’opposition pour l’alternance. En clair, le conclave de mars prochain sera l’occasion de procéder à la désignation du candidat à la candidature du Front ou d’envisager une toute autre option.
Le congrès constitue, en effet, l’organe suprême dans le mécanisme institutionnel d’un parti. D’où la mise en place d’un comité d’organisation et de préparation présidé par le vice-président en charge des questions institutionnelles et juridiques, Raphaël Bandega Lendoye. Une source proche du parti précise, par ailleurs, qu’«une note d’orientation devrait être envoyée à tous les organes locaux pour déterminer les modalités pratiques de leur participation à ce congrès». Congrès oblige, ce conclave devrait donc être l’occasion de constater la présence de Jean Eyegue Ndong et Gérard Ella-Nguéma, qui se réclament respectivement vice-président et secrétaire exécutif adjoint. Alors que les deux hommes s’accordent à dire que «le parti est malade», ils sont vivement attendus pour détailler la nature des problèmes constatés et, éventuellement, leurs solutions.