Une réflexion sur la lutte contre le chômage et la précarité chez les jeunes a été engagée, le 3 février courant, au Conseil national de l’emploi (CNE).
Créé il y a plusieurs années, le Conseil national de l’emploi (CNE) a pour principale mission de veiller au respect du Code du travail. Le 3 février courant, il a initié une journée de réflexion sous le thème «La lutte contre le chômage et la précarité». «Nous avons estimé qu’il était nécessaire que nous réfléchissions sur des thématique précises, dans le but d’amener les pouvoir publics à comprendre que c’est celui qui est malade qui peut aider à trouver aisément des solutions à sa maladie. Au Gabon, il y a des secteurs qui n’intéressent pas les nationaux. Or, notre objectif est de montrer aux jeunes Gabonais qu’il est possible de récupérer l’ensemble des secteurs qui se trouvent aujourd’hui aux mains des étrangers, d’autant que ces derniers sont susceptibles de nous apporter de l’emploi. Je prendrai l’exemple de la cordonnerie, la menuiserie, la mécanique automobile ou l’agriculture, des secteurs qui, s’ils intéressent une infime partie des nationaux, connaissent une forte présence d’expatriés», a expliqué Jean Bissafi Boudou à nos confrères de Radio Gabon.
Pour le président du CNE, il s’agit précisément d’imposer la préférence nationale pour un meilleur accès des nationaux à certains secteurs. Il est aussi question de pousser l’Etat à investir davantage dans la jeunesse non-diplômée ou sans qualification. «Cette journée économique est donc une réflexion entre différents ministères et des personnes ressources visant à nous apporter les réponses que nous attendons au sujet de la lutte contre le chômage et la précarité au Gabon. On prétend que les Gabonais ne veulent rien faire, mais je constate, pour ma part, qu’ils tentent de faire des choses. L’embellissement de la ville, par exemple, ce sont des jeunes Gabonais qui le font», a souligné Jean Bissafi Boudou. Espérons que cette réflexion soit suivie d’effet.