Il aura fallu attendre un an pour que la libéralisation des prix des produits pétroliers soit effective, la mesure est finalement entrée en vigueur au début du mois de février courant, elle découle d’une volonté de rendre la subvention que l’État octroi aux sociétés pétrolières plus efficace et donner la chance à d’autres projets jugés prioritaires de bénéficier de meilleur financement.
Dans le quotidien national l’Union Régis Immongault, ministre de l'Économie parle que «premièrement, la subvention était devenue socialement inefficace, car profitant essentiellement aux plus riches dont les niveaux de consommation en carburant sont estimés de 10 à 15 fois supérieurs à ceux des ménages fragiles. Deuxièmement, la subvention exerçait de plus en plus un effet d’éviction sur l’investissement structurant et les véritables dépenses sociales », d’autant que « durant les six dernières années, elle a coûté près de 700 milliards de francs à l’État, soit à un montant supérieur au budget d’investissement de 2015 ». Or, a estimé le membre du gouvernement, « ces ressources auraient pu permettre de construire, par exemple, plus de 600 km de routes en béton bitumineux ou environnement 30 CHU, ou encore 50 000 salles de classe, ou financer d’autres dépenses sociales ».
Le gouvernement concède désormais des baisses respectives de 10 francs et 15 francs sur chaque litre d’essence et de gasoil, alors que les prix du pétrole lampant et du gaz butane sont encore bloqués, le gouvernement n’a pas nié que ces baisses pourraient être suivies d’une hausse conformément à l’évolution des cours internationaux du pétrole.