La réflexion sur la nécessité d’adapter, de conceptualiser et de réécrire le programme de gouvernance du pays par le PDS dont la dernière version, devenue obsolète, date des travaux tenus à Lambaréné le 11 septembre 2011, a abouti, note le rapport général, à l’adoption d’un concept nouveau dit « Gabon solidaire » (Gabonews).
Ce concept aux yeux des participants est une approche dynamique qui valorise le gabonais pour le bien-être absolu, prenant en compte la prise en charge du gabonais de l’état fœtal à la fin de sa vie. Cela passe vraisemblablement, relève-t-on au PDS, par une décision de courage allant de la refondation de l’Etat à la réorganisation du tissu socioéconomique.
A la clôture des travaux, le président du PDS, Me Séraphin Ndaot Rembogo a lancé un appel solennel à tous les compatriotes désireux d’évoluer vers le bien-être social d’adhérer à ce programme de gouvernement dont le contexte déjà amorcé à l’effet de le coller à leurs ambitions politiques, a-t-il indiqué, doit connaître son épilogue au prochain congrès conformément aux statuts.
Au regard de la situation de l’opposition qui apparait, aux yeux des commissaires, sous un visage polychrome et polymorphe, les bâtisseurs relèvent l’inconstance reposant sur des problèmes d’ego, de maturité politique, d’intérêts personnels des leaders politiques au détriment de ceux des populations. Les participants ont également examiné le rapprochement des partis fondés sur aucune idéologie, mais sur des intérêts personnels, sans connotation avec la lutte qu’ils mènent pour le bien-être des concitoyens. Le PDS qui déplore et condamne ces comportements d’un genre nouveau, reste ouvert à toutes formes de rapprochements qui prendraient en compte les aspirations des gabonais et le développement du pays. Il constate aussi, pour le déplorer, « que les transfuges du PDG qui ont le même profil ont soutenu en 2009 le Plan stratégique Gabon émergent lors des élections présidentielles. « Certains d’entre eux, n’ayant pas été reconduits à leurs postes et ayant perdu leurs avantages se sont constitués en une opposition caméléon qui rejette toute forme de négociation » souligne le rapport général.
La formation politique chère à Me Séraphin Ndaot Rembogo, pense-t-elle que le terme noble d’ « opposant » ne convient pas pour les désigner, mais que celui de « mécontents » serait le plus approprié. Respectueux de son credo de parti social-démocrate privilégiant la concertation et la négociation dans la résolution des conflits, le PDS appuie la tenue du dialogue national sous les auspices du Conseil national de la démocratie, tel que proposé par les plus hautes autorités de l’Etat. C’est ainsi qu’il s’inquiète du silence observé depuis quelque temps quant à la tenue de ce dialogue national essentiel pour la paix et la cohésion sociale.
Au nombre des résolutions et recommandations déclinées par le vice-président du parti, en charge des provinces du Haut-Ogooué, de l’Ogooué-Lolo et de l’Ogooué-Maritime, par ailleurs président du bureau de ce conseil exécutif, Augustin Moubogha, les militants ont réaffirmé leur indéfectible attachement à leur leader, Me Séraphin Ndaot Rembogo, à qui ils ont donné mandat pour la poursuite de la recherche, au mieux des intérêts de leur entité politique, de nouveau partenaires en vue de l’atteinte de (nos) objectifs communs. Ils saluent toutes initiatives prises par le gouvernement tant dans l’amélioration des conditions de vie des gabonais que dans la protection de la souveraineté des frontières territoriales. Dans le but de doter le parti d’organes neufs et dynamiques pour affronter les prochaines échéances électorales, le renouvellement intégral de la coordination nationale de l’Union des femmes du PDS a été jugé incontournable. Le poste a échu à Colette Madoungou unanimement reconnue pour son efficacité et son attachement aux principes du parti.