Libreville, la capitale gabonaise, vit depuis un certain temps au rythme de délestage.
Dans un communiqué publié mercredi, la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG) a expliqué que ces coupures d'électricités séquentielles sont consécutives à l'arrêt pour l'entretient annuel programmé par l'opérateur des installations de gaz, qui alimentent la centrale thermique de la commune d'Owendo.
"La SEEG informe sa clientèle qu'en raison de travaux de sauvegarde de la retenue du barrage de Tchimbélé, elle procède à un planning de délestage tournantes", ajoute le communiqué.
Par conséquent, les quartiers de Libreville sont privés d' électricité en fonction des plages horaires définies, une situation qui risque fortement de perturber l'administration tout entière et les services sensibles comme les hôpitaux.
Le 9 février 2007, le gouvernement gabonais avait fait obligation à la SEEG de dédommager toutes les personnes dont les appareils seraient détériorés à cause des coupures ''intempestives'' d'électricité.
Le 22 février 2007, un ultimatum avait été lancé à cette entreprise pour normaliser les fournitures de courant électrique dans les 10 jours, faute de quoi le gouvernement serait amené à revoir en profondeur son contrat avec elle.
L'État gabonais a cédé, en 1997, 51% de capital de la SEEG au groupe français Veolia Water.