Cohérence, synergie, polyvalence, collégialité, célérité au travail et dialogue social inclusif. Tels sont les idées maîtresses du discours de Flore Mistoul à ses administrés.
Le 26 janvier dernier, la ministre de la Protection de l’environnement et des Ressources naturelles, de la Forêt et de la Mer s’est retrouvée avec ses collaborateurs. Loin d’être une simple cérémonie de présentation de vœux, ce fut une réunion de mise au point. D’entrée de jeu, Flore Mistoul a déclaré : «Je ne fais ni bilan, ni annonce. Je m’emploierai en revanche à vous énoncer mes attentes et les piliers qui doivent les sous-tendre». «Nous pouvons faire mieux», a-t-elle lancé, avant d’ajouter : «Nous pouvons démontrer notre capacité et notre volonté à faire vivre avec succès nos intelligences avec tolérance, respect et solidarité. Car je suis persuadée que nous sommes capables de nous unir pour travailler». «J’attends plus de cohérence, de synergie, de polyvalence, de collégialité et de célérité dans le travail des uns et des autres, des uns avec les autres», a-t-elle martelé.
Les dirigeants du ministère de la Forêt souhaitent également un dialogue social constructif. Face au cahier des charges présenté par le Syndicat national des gestionnaires des ressources naturelles (Synagren), Flore Mistoul a indiqué que le 8 janvier dernier, ils ont passé en revue tous les points de revendication, relevant les mécanismes à mettre en œuvre pour leur prise en compte. «Nous avons aussi partagé la perspective de sortir du syndicalisme revendicatif pour un dialogue social constructif», a-t-elle dit, indiquant avoir demandé au secrétariat général de mettre en place une commission de recours-affectation des personnels afin de donner à chacun un poste de travail, une tâche à accomplir.
Au dernier concours d’entrer à l’Ecole nationale des Eaux et Forêts (Enef), elle a pu obtenir un relèvement du nombre de places requises de 75 à 140, dont 50 exclusivement réservées aux agents déjà en poste afin de répondre à leurs attentes de formation et de perfectionnement. Si les défis sont nombreux dans ce ministère, Flore Mistoul a invité les uns et les autres à tout mettre en œuvre pour relever ces challenges qui nécessitent l’implication de tous, chacun dans son domaine de compétence.
Les membres du Synagren, par la voix de Serge Julot Nguema Asseko ont pris acte de ce discours, non sans exposer tous les problèmes auxquels ils n’attendent que des solutions pérennes.
Allocution du ministre de la protection de l’Environnement Flore Mistoul sur la journée internationale des zones humides Publié le: 1/2/2016 |