Le secrétaire exécutif adjoint de l’Union nationale s’est à nouveau attaqué à la direction de l’Union nationale dont il est supposé être membre.
Comme Jean Eyeghe Ndong, Gérard Ella Nguema soutient à son tour que l’Union nationale (UN) est malade, en dépit des nombreux griefs et accusations multiples dont il est lui-même l’objet. Pour celui qui, le week-end écoulé, s’est présenté comme «le seul et l’unique secrétaire exécutif adjoint, sinon le secrétaire exécutif par intérim», les responsables de cet état de fait sont à rechercher du côté du directoire dont il fait pourtant officiellement encore partie. Or, considérant que le parti dont il se dit encore membre va droit dans le mur, il n’a pas manqué de se donner de nouveau en spectacle.
Pour le secrétaire exécutif adjoint de l’UN, qui a prétendu avoir appelé plus d’une fois ses compagnons à revenir aux fondements, la première décision devrait consister à se doter d’un nouveau siège pour quitter la propriété de Zacharie Myboto, au quartier ancienne Sobraga. A l’en croire, l’actuel siège «tombe sous le coup de conflit d’intérêts». Dans le foulée et sans s’assurer des dispositions statutaires en la matière, il a prétendu devoir convoquer, dans les mois qui viennent, un congrès qui devrait permettre à l’Union nationale d’engager un dialogue entre militants et responsables pour aboutir à l’élection d’un nouveau bureau directeur. Si ces déclarations renvoient l’image d’un parti où le climat de tension empoisonne les relations, il n’en demeure pas moins que Gérard Ella Nguéma s’est toujours illustré par des sorties à l’emporte-pièce. Alors que des indiscrétions font état de l’organisation d’un congrès d’ici à la fin mars, d’aucuns se demandent à qui tout ce manège profite.
Sur un autre cadre, Gérard Ella Nguema a annoncé la création prochaine du «Mouvement des secouristes républicains». Une plateforme politique exclusivement dédiée à la jeunesse de tous bords, ayant pour mission de rendre possible sa prise de parole dans le domaine politique, tout en permettant à ces jeunes de renouer avec les valeurs républicaines et spirituelles. N’empêche, des confidences glanées çà et là font plutôt dire qu’il s’agit d’un mouvement de protection civile dont les initiateurs réels sont à rechercher partout sauf dans l’opposition et encore moins à l’Union nationale.