Le Conseil des ministres du 29 janvier 2016 a autorisé l’État à contracter sept emprunts auprès de plusieurs institutions financières commerciales pour le financement des projets d’infrastructure.
Les besoins en ressources financières du pays semblent plus sérieux que l’on imaginait. Outre les 195,5 milliards de francs qu’il compte lever sur les marchés à souscriptions libres dans l’espace de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) pour le compte de l’exercice 2016, le Conseil des ministres du 29 janvier dernier a marqué son accord pour sept projets d’ordonnance autorisant l’État à contracter des emprunts pour un montant non divulgué, afin de conduire certains projets d’infrastructure et faciliter l’acquisition de moyens roulants.
Ces projets d’ordonnance concernent, entre autres deux emprunts auprès d’Export-import bank of China en abrégé (EximBank), l’un, destiné au financement de la route conjonctive entre Port-Gentil et Mbega (Farasol-Mbega) et l’autre, pour la construction et l’équipement de trois centres de formation et de perfectionnement professionnels. Auprès de la Banque industrielle et commerciale de Chine en abrégé (ICBC), le gouvernement contractera également deux emprunts relatifs à la construction des stades de Port-Gentil et Oyem.
Le Gabon empruntera également auprès de la Société générale, en abrégé (SG), pour l’extension du stade omnisports président Bongo, la livraison de véhicules et d’équipements non militaires. Les deux derniers prêts seront contractés, respectivement, auprès de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (Bird), en vue du financement du Programme de développement des infrastructures locales et, de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), pour le financement partiel du projet de réhabilitation et d’élargissement de la route nationale entre le PK5 et le PK12 à Libreville.