Attijariwafa Bank, le groupe marocain, maison mère de l’Union Gabonaise de Banque (UGB), a officiellement lancé hier, vendredi 29 janvier 2016 à Libreville, son « Club Afrique Développement». La mise en place de cette plateforme répond à un souci d’améliorer « l’environnement des affaires en Afrique » grâce à un assistanat couvrant une série d’actions ciblées.
L’Afrique est le continent du futur mais également celui où les défis sociaux et économiques sont immenses. Avec ses 54 pays, son milliard d’habitants et sa population appelée à croître durant les prochaines années, le continent dispose malgré tout d’une croissance mieux appréciée au-delà de ses frontières. Pour les décennies à venir, les prévisions convergent vers un niveau de croissance à 5%.
D’ici 15 ans, 1 habitant sur 2 du continent vivra en milieu urbain. Cette progression sociale implique aujourd’hui de disposer des cadres de développement capables de supporter ces données. Les potentialités d’investissement sont immenses en Afrique quand bien même, la dynamique des échanges intercontinentaux demeure encore en deça du seuil souhaité. Comment donc répondre aux défis urgents de développement économique qu’impose l’avenir ?
Malgré son positionnement de continent colonisé, ses relations historiques avec l’occident, les responsables du groupe Attijariwafa Bank sont convaincus de ce que l’avenir du continent réside dans le panafricanisme. En effet, explique Abdelaziz Yaaqoubi, administrateur directeur général de l’Union Gabonaise de Banque (UGB), « La nécessité d’instituer des canaux de dialogue, d’organiser des espaces d’échanges entre opérateurs et de créer des conditions d’exploitations des opportunités d’investissements ont tout naturellement imposé l’idée d’institutionnaliser un concept qui matérialise encore, un peu plus l’engagement du groupe Attijariwafa Bank auprès des acteurs économiques résolument investis en Afrique.»
Le « Club Afrique Développement », sous-déclinaison du Forum Afrique Développement lancé hier, vendredi 29 janvier 2016 à Libreville participe de cette ambition. Il a pour vocation d’être une plateforme de services à valeur ajoutée, un cadre privilégié de débats et de rencontre d’affaires au service non seulement des dirigeants du continent mais également du développement de celui-ci. Le « Club » opère en Afrique et en Europe grâce aux représentations locales d’Attijariwafa Bank dans plusieurs pays.
Opportunités
Le « Club Afrique Développement » s’adresse principalement aux dirigeants, chefs d’entreprises et aux personnalités influentes du continent et au-delà, qu’ils soient clients des établissements du groupe ou non. La condition est de répondre aux critères d’éligibilité.
Attijariwafa Bank entend par cette initiative, imprimer une nouvelle dynamique à son engagement aux côtés de la communauté des affaires en Afrique et conforter le contrat de confiance qui le lie à ses clients et ses partenaires. Le groupe entend également créer un réseau d’hommes d’affaires dévoués au développement du continent grâce à l’assistanat qu’il propose.
« Le « Club Afrique Développement » est un lieu de rencontres et de réflexion dédié à la communauté des affaires engagée en Afrique. Il a pour objet de contribuer à faciliter les échanges régionaux et aux débats relatifs à la coopération Sud-Sud », expliquent les responsables de la représentation de Libreville. La plateforme mise en place garantit par ailleurs, des rencontres B to B, la disponibilité des informations aux adhérents sur près de 180 pays grâce à son réseau de partenaires à travers le monde, l’accompagnement personnalisé des investisseurs, la mise en relation avec les acteurs économiques d’autres régions du monde, des missions de découverte pays-marché, une marketplace internationale donnant accès à plus de 30 000 partenaires (importateurs, exportateurs et investisseurs) dans 17 pays. « Les membres du Club souhaitant répondre à un appel d’offre d’un autre pays pourraient bénéficier d’un soutien technique », garantit l’administrateur directeur général de la filiale du groupe au Gabon.
Adhésion au « Club »
Si pour l’heure les critères requis pour espérer bénéficier des opportunités qu’offre la plateforme d’échanges et d’affaires ne sont pas encore clairement établis, l’adhésion à celle-ci impose aux membres, le versement d’une somme annuelle de 900 euro, d’avoir une activité lucrative déjà établie. A noter aussi que cette condition n’est pas un critère d’éligibilité absolu car les dossiers des postulants doivent passer au peigne fin avant d’être acceptés.
« Nous convions tous les membres à y adhérer car ils y trouveront des services inédits », renchérit Abdelaziz Yaaqoubi. Le club bénéficie d’une plateforme digitale qui sera opérationnelle dès début février 2016.