LIBREVILLE - Le ministre d’Etat, ministre de la pêche et de l’Elevage, Gabriel Tchango a procédé jeudi à Libreville au lancement des activités du projet « Appui à la promotion des petits élevages par un meilleur accès à l’aliment pour animaux » à la faveur d’un atelier.
96% de l’alimentaion des animaux d’élevage au Gabon proviennent paradoxalement de l’importation, eu égard au potentiel naturel du pays.
Le présent atelier organisé par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le gouvernement fait suite à la signature en novembre 2015 d’un accord de projet intitulé « appui à la promotion des petits élevages par un meilleur accès à l’aliment pour animaux au Gabon ».
A travers ce projet, la Fao se propose en soutien au Gabon, afin de relever les défis du sous-secteur de l’élevage en commençant par le renforcement des capacités nationales de production d’aliments pour animaux.
Il s’agit de valoriser le potentiel alimentaire disponible pour les animaux en créant les conditions techniques, managériales et normatives chez les acteurs des filières animales afin que, dans le moyen terme, l’accès à l’aliment pour animaux soit plus une contrainte pour l’élevage.
A ce propos, le ministre de l’Elevage, Gabriel Tchango a relevé que les enjeux liés à l’aliment sont donc évident dans la mesure où sa demande reste forte et les connaissances techniques limitées.
« Le présent projet vient donc à point nommé pour aider le département dont j’ai la charge, à apporter une réponse durable et adaptée à nos promoteurs de la filière élevage», a-t-il remarqué.
Les participants ont été ainsi invités à examiner en détails les activités du projet, les modalités de leur mise en œuvre ; d’identifier les partenaires publics et privés qui participeront à cette mise en œuvre. De même qu’à l’organisation des groupes qui feront l’objet du pilote du projet.
Dans cette perspective, le Coordonnateur sous régional de la Fao pour l’Afrique Centrale et représentant de la Fao au Gabon et à Sao-Tomé et Principe, Dan Rugira dira que ce projet est une opportunité de réduire les coûts des aliments pour permettre sur le marché une quantité accrue des produits à des prix compétitifs.