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Football : " Deux commissions d’arbitrage au Gabon, c’est une entorse aux statuts de la Fifa", dixit Christian Mouity
Publié le vendredi 29 janvier 2016   |  Gaboneco




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Ancien arbitre Fifa, Christian Mouity a accordé une interview à Gaboneco.com, dans laquelle il se prononce sur ce qu'il qualifie d''imbroglio relatif à l'application des textes au sein de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) et de la Ligue nationale de football (LINAF). Ce dernier revient également sur l’actuelle bipolarisation de l'organisation du corps arbitral gabonais, constituant une entorse aux statuts de la l'instance décisionnaire du football mondial.

Gaboneco(Ge): Vous êtes un ancien arbitre Fifa, quelle appréciation faites-vous de l'organisation en matière de gestions des Hommes en noir, au Gabon?

Christian Mouity(CM): Dans tous les pays où on a une fédération, une ligue nationale ou une ligue professionnelle, Il n'y a pas deux commissions qui gèrent les arbitres. Au Gabon, on retrouve une commission au sein de la Fédération gabonaise de football qui gère les arbitres d'élite et une autre au sein de la Ligue nationale de football, (LINAF).C'est une entorse aux statuts de la Fifa.

L'existence de ses deux commissions n'arrange pas les arbitres. Aujourd'hui vous avez des arbitres qui sont sanctionnés par la LINAF et demain d'autres tombent sur le coup des sanctions de la Fégafoot. IL y a donc un méli-mélo ne garantissant pas l'éclosion de certains arbitres.

(Ge): Qui est habilité a gérer les arbitres au Gabon?

(CM): En réalité, c'est la Fédération gabonaise de football avec sa commission centrale des arbitres. C'est elle qui a autorité sur les arbitres, elle suit et sélectionne les arbitres pour tel ou tel autre événement sportif et surtout pour leur inscription sur la liste des arbitres internationaux. Lorsqu'elle n'a pas la possibilité de désigner les arbitres elle ne remplit pas l'une de ses compétences.

(Ge): Quelle est l'origine de ce bicéphalisme au sein de la commission d'arbitrage ?

(CM): Je suis obligé de le dire, cette situation a été créée par le premier président de la LINAF qui n'est autre que l'actuel président de la Fégafoot, Pierre Alain Mounguengui, qui après avoir avancé un certain nombre de motifs, peu convaincants, avait à l'époque soutenu que la LINAF avait le pouvoir de gérer les arbitres.

Malheureusement aujourd'hui le premier président de la LINAF, actuellement à la tête de la Fégafoot se retrouve aujourd'hui dans le rôle de l'arroseur arrosé. Cette situation n'est pas à l'avantage des arbitres parce que voyez-vous aujourd'hui, pour inscrire les jeunes arbitres qui sont compétents et constants, depuis 3 ou 4 ans à la Fifa c'est difficile sinon quasi impossible surtout quand ils ne sont pas dans le bon groupe. En revanche, on constate que l'état des choses actuel profite bien à certains arbitres qui se retrouvent inscrits dans la liste alors qu'ils ne remplissent aucun critère.

Que la Fédération qui est habilitée à organiser le football gabonais fasse respecter les textes. Que les délégués, lors des congrès et la Linaf, s'intéressent à ces problèmes d'arbitrages. C'est très facile de pointer du doigt les arbitres par rapport à leurs prestations, mais faut-il aussi se préoccuper de la manière dont ils sont gérés.

(Ge): Vous paraissez encore jeune, pourquoi avez-vous un statut d'ancien arbitre Fifa?

(CM): J'ai été arbitre Fifa, pendant un bon bout de temps, cependant comme beaucoup le savent, j'ai dû arrêterprématurément à cause d'un accident cérébral que j'ai eu en pleine activité dans un événement organisé par la Fégafoot. J’ai été bandonné par la Fédération gabonaise de football, dirigée par Pierre Alain Mounguengui à l'hôpital, où j'étais dans un coma, lorsque je suis sorti miraculeusement de là, j’ai décidé par mesure de sécurité, de raccrocher .

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