Libreville – Le Directeur Général du Budget et des Finances Publiques (DGBFIP), Jean-Fidele Otandault, a convié les agents de cette administration financière à un séminaire à Angondjé, le 22 janvier 2016, pour faire un bilan d’étape et dresser les perspectives.
Au cours de cette rencontre qui a enregistré un nombre assez important de participants, le Directeur Général de la DGBFIP a relevé que quelques avancées significatives ont été enregistrées en matière d’amélioration de la gestion des finances publiques, et des reformes adoptées, notamment le basculement à la Budgétisation par Objectifs de Programme (BOP), ainsi que les objectifs à atteindre pour 2016 qui doivent tenir compte du contexte actuel marqué par une baisse drastique des ressources pétrolières et minières.
Dans un exposé à forte tonalité économique, Jean-Fidele Otandault a lancé ceci : « la conjoncture défavorable des matières premières recommande d’avantage de la prudence et de la rigueur dans la gestion des deniers publics, les depenses budgétaires pour l’année ont été élaborées pour atteindre les objectifs de performance en la matière, et permettre à l’Etat d’honorer ses engagements vis-à-vis de ses prestataires ».
En plus, il a expliqué l’urgence qu’il y a à sécuriser la rémunération des agents publics et le soutien à apporter à l’économie nationale par le maintien des depenses d’infrastructures publiques à hauteur de 30% des ressources budgétaires.
Par rapport aux actions sociales et solidaires de l’Etat, Jean-Fidèle Otandault a mentionné qu’une hausse nette du budget est prévue, soit 46 milliards de francs CFA, avec en filigrane la réduction du train de vie de l’Etat par la diminution nette des depenses de fonctionnement des institutions et de l’administration publique à hauteur de 63 milliards de francs CFA.