Les agents de la Santé et des Affaires sociales ne comptent pas regagner les hôpitaux et autres lieux de travail, du moins tant que leurs revendications n’auront pas été satisfaites. La paralysie gagne toutes les structures hospitalières, même celles de l’intérieur du pays.
e spectacle est alarmant: portails clos, grilles fermées, pas l’ombre d'un médecin ou du personnel soignant à l'horizon. Les malades sont tout simplement renvoyés chez eux par le vigile de service, même les urgences n'acceptent aucun patient et pour cause la grève observée depuis quelques jours dans le secteur de la santé, prend de l'ampleur. Dans tous les hôpitaux publics qui adhérent au mouvement, le service minimum jusque là respecté ne l'est plus .Les agents de la santé revendiquent le paiement du 2ème semestre de la Prime d'incitation à la performance, l'organisation du concours professionnel, l'ouverture des écoles de santé de Makokou et de Mouila, le paiement des rappels, le statut effectif de la main d'œuvre non permanente.
Tout comme le Centre Hospitalier Universitaire de Libreville, le CHUL, lieu retenu pour le piquet de grève, à l'hôpital psychiatrique de Melen, ces revendications n’ont pas été satisfaites. Du coup, le personnel bande les muscles et durcit le ton. Un mouvement qui se répand comme une trainée de poudre ! L'Institut National de Formation et d'Actions Sanitaire et Sociale, (INFASS) a abrité mercredi 27 janvier, un sit-in. Plus grave, même en province les agents médicaux et paramédicaux observent ce mouvement d’humeur.
Une situation préjudiciable ! Surtout que le personnel médical et paramédical compte bien obtenir gain de cause. " La grève de la santé sera dure, elle sera plus dure et l'histoire retiendra que le personnel de santé ne devrait pas être traité comme des bras cassés, à partir de demain toutes les structures de santé resteront fermés "a conclu Ondo Ella Joel, secrétaire générale de l'Union des personnels de santé et assimilés.