S'inscrivant dans une logique de dynamisme, de crédibilité et de performance plus accrue, le siège de la Commission de surveillance du marché financier de l'Afrique Centrale (Cosumaf) à Libreville a servi de cadre lundi 24 février à une réunion de concertation avec l'ensemble des acteurs impliqués dans la régulation du marché boursier. Le siège de la Commission de surveillance du marché financier de l'Afrique Centrale (Cosumaf) à Libreville a abrité lundi 24 février, une réunion de concertation entre les différents acteurs du marché boursier sous-régional, en vue d'une harmonisation du système financier au sein de l'espace de la Communauté économique des états de l'Afrique centrale (Cemac).
Prenant part à ces assises, Rafaël Tung Nzue Bilogo, le président de la Cosumaf a saisi cette occasion pour réaffirmer l'intérêt de cette rencontre de mise au point et d'échange entre superviseurs et assujettis du marché financier sous-régional.
"L'objectif est de parler des questions d'intérêts communs. Né vers 2000-2003, le marché financier de l'Afrique centrale se développe à un rythme soutenu. Nous le jugeons et voulons le redynamiser et faire en sorte qu'il y ait de plus en plus de demandes de fonds sur le marché. Un marché financier est un instrument qui permet de lever des fonds et de financer des entreprises en soutien avec les banques, d'où leur présence à cette rencontre" a relevé le président de la Cosumaf.
Soutenant que les appels de fonds étaient nécessaires, car permettant de déceler les faiblesses et les points forts du marché, le président de la Cosumaf a malgré tout exprimé à l'assistance, son regret de constater que l’entreprise SIAT Gabon demeure la seule société côtée sur le marché financier de l'espace communautaire en dehors des lignes obligataires de plus de 400 milliards de FCFA.
Crée il y a plus de dix ans à ce jour, la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC) bien qu'opérationnelle, n'a pas connu un réel développement depuis lors. D'où les assises de la capitale gabonaise qui avaient également pour but de permettre aux participants de partager leurs préoccupations, de mieux cerner les contraintes et préoccupations des acteurs du marché financier et du régulateur.
Cette réunion a donc permis de créer un dialogue entre l’instance régulatrice et les acteurs du marché mais aussi de créer une plateforme commune d'actions de développement du marché, conformément à la volonté des chefs d'Etat de l'espace Cemac qui souhaitent un marché financier sous-régional dynamique et intègre.