Réunis depuis hier à Libreville, les représentants d'administrations fiscales et sanitaires, parlementaires et représentants d'ONG doivent parvenir à l'élaboration d'une feuille de route opérationnelle en matière de taxation.
Le tabagisme est un fléau à l'échelle nationale et internationale. Près de 6 millions de personnes en meurent chaque année. Au Gabon, des études révèlent une forte prévalence de ce phénomène en milieu jeune (13 à 15 ans). Réelle menace sur la frange de la population la plus sensible et vulnérable.
Réunis depuis hier dans le cadre d'un atelier organisé par le ministère de la Santé, avec l'appui de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) et l'Union internationale contre la tuberculose et les maladies respiratoires, les représentants d'administrations fiscales et sanitaires, parlementaires et représentants d'ONG réfléchissent à l'élaboration d'une feuille de route cohérente sur la taxation des produits du tabac.
Pour le Dr Boureima Hama Sambo (OMS), diverses études montrent que l'augmentation des taxes constitue un moyen efficace pour réduire la consommation. « Ces données indiquent qu'une taxe bien administrée (...) tend à diminuer la consommation (...) et ses conséquences sur la santé. Cela, sans conséquence économique pour les pays, contrairement aux arguments avancés par les industriels du tabac ».