Sylvie DOSSOU,la représentante résidente de la Banque mondiale pour le Gabon et la Guinée-Équatoriale a échangé avec les journalistes gabonais sur la situation de l’économie actuelle du pays.Il était aussi question pour Sylvie DOSSOU et ses collaborateurs de faire plus ample connaissance avec quelques médias gabonais.
C’est autour d’une table,dans les locaux de la Banque mondiale à Libreville,que Sylvie DOSSOU,la représentante résidente de la Banque mondiale pour le Gabon et la Guinée Équatoriale, a échangé avec les journalistes gabonais sur la situation économique actuelle du monde et surtout du pays.A bâton rompus,les deux parties ont aussi abordé plusieurs sujets parmi lesquels,la question des statistiques qui sont quasi inexistantes et qui sans doute pose beaucoup de problèmes.
A propos de la Banque mondiale,Sylvie Dossou a tenu à donner quelques éclaircissements :"La Banque mondiale est très présente dans les pays africains.Son objectif, c’est bien entendu,lutter contre la pauvreté et de faire en sorte que la prospérité soit davantage partagée et qu’il ait une croissance inclusive.Nous avons un partenariat avec le Gabon qui est solide.C’est un partenariat basé sur la mise en œuvre de certains projets que nous pensons structurant pour l’économie gabonaise et pour permettre aux Gabonais d’avoir les meilleures conditions de vie.Nous intervenons dans divers secteurs,tels que les infrastructures,les télécommunications ou encore,l’accès au services de base".
Aussi,Sylvie Dossou a t-elle abordé la situation actuelle de baisse du prix du baril de pétrole qui met en mal certaines populations des pays producteurs de l’or noir."La chute assez sévère du prix du pétrole va avoir un impact sur les budgets des pays et leur capacité de mettre en œuvre leur plan de développement national. Je pense que c’est une opportunité pour ces pays d’être plus rigoureux en ce qui concerne la gestion des finances publiques, mais aussi qu’ils puissent véritablement procéder à diversifier leur économie et à promouvoir la croissance hors pétrole.Et je pense que la plupart des pays cités comme le Nigéria, l’Angola, et le Gabon que je connais le mieux, ont d’autres secteurs où il y a des potentiels énormes. Pour le Gabon,je pense au secteur du bois, au tourisme et d’autres Services.Il faut vraiment savoir identifier ces secteurs où on peut dégager de la croissance et notamment de l’emploi et pouvoir justement investir dans ces secteurs et aider le gouvernement à s’y focaliser.On ne peut pas dépendre d’une seule source, celle du pétrole très volatile comme nous le voyons actuellement. Il n’y a pas de source éternelle" Peut-elle conclure.
Il faut quand même rappeler que Sylvie DOSSOU, la représentante résidente de la Banque Mondiale pour le Gabon et la Guinée-Équatoriale a pris ses fonctions,il y a à peu près huit(8) mois déjà.