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Gabon : Areva sommée de payer les indemnisations des anciens mineurs de la Comuf
Publié le mercredi 27 janvier 2016   |  Agence Ecofin




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l y a 17 ans, le Gabon mettait un terme à l’activité d’extraction de l'uranium par la Comuf. Devenue Areva, la compagnie doit aujourd'hui répondre de ses actes.

En effet, si la fermeture a scellé le sort des mines, il n’en est pas de même pour son personnel qui a été exposé aux radiations de ce minerai dangereux. Malade et oublié de tous, il exige une juste et proportionnelle indemnisation pour le tort subi.

Si ces mineurs ont attendu la commémoration de cette fermeture pour se plaindre des années après, c’est parce qu’Areva leur a laissé miroiter l'idée d'une prise en charge. En effet, sous la pression d’ONG internationales et d’anciens salariés français, la compagnie avait créé en 2010, un observatoire de la santé. L’objectif de cette initiative était de déceler les maladies relatives aux activités d’extraction du minerai irradiant pour prendre en charge ces travailleurs contaminés.

A ce jour, cet observatoire n’est parvenu à déceler aucun malade et pourtant 325 mineurs sont décédés des suites d’une infection pulmonaire a rappelé un ancien mineur durant l'assemblée qui les a réuni samedi ...mauvaise foi ou manque de volonté de la part d’Areva ? Difficile à dire mais les tribulations de ces anciens semblent véridiques.

S’épanchant sur son cas, un mineur confie à RFI : « Je transportais la boue à l’usine. C’était du minerai pur. J’étais seul au fond des mines. Actuellement, je suis malade : des boutons qui sortent de mes deux pieds enflés. Ils ont vu à la biopsie que c’est une tumeur. Mais jusqu’alors, ils ne réagissent pas. Voilà le papier qu’ils m’ont donné. Je suis abandonné par Areva. Ils ne se sont pas occupés de moi.

De l’avis de ces anciens de la Comuf, le groupe a tout simplement « décidé de les oublier sous le couvert de cet observatoire ». Réunis sous la bannière de leur syndicat, ils attendent que leurs revendications soient prises en compte.

Stéphanie C. Tohon

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