Avec six représentants dans le gouvernement, des résultats plutôt appréciables aux dernières élections partielles, le Woleu-Ntem semble encore acquis à la cause du parti au pouvoir.
Le résultat de la dernière élection partielle dans le Woleu-Ntem serait-il un prélude à la prochaine élection présidentielle ? Serait-ce une démonstration de la suprématie voire de la toute-puissance du Parti démocratique gabonais (PDG) dans cette province ? Si l’opposition continue à croire à un rejet du PDG dans cette zone, tout porte désormais à croire que rien n’est joué.
Pour des observateurs, ce soutien des populations du Woleu-Ntem relève plus d’une sorte d’empathie pour les représentants du PDG que d’une véritable volonté de continuer avec la gouvernance actuelle. Il s’agit en réalité d’une marque de reconnaissance, une sorte de dette due à la majorité au pouvoir. Avec six représentants dans le gouvernement dirigé par un fils de la province, que demander de plus pour adhérer au PDG, quitte à oublier les nombreux ratés dans mise en œuvre des politiques publiques ? C’est cette fidélité qui expliquerait, sans nul doute, la victoire, avec 44,29%, de Daniel Ndoumou Obame dans le canton Kyè à Oyem. S’il est vrai que le PDG est talonné par l’Union nationale (UN), il sera bien difficile de renverser la vapeur. Surtout que les querelles de clochers observées au sein de l’UN, comme dans toute l’opposition, n’augurent rien de bon.