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Conférence médias et paix : Les journalistes gabonais rappelés à leurs droits et devoirs en période électorale
Publié le mardi 26 janvier 2016   |  Agence Gabonaise de Presse


Ouverture
© aLibreville.com par Edem Gadegbeku & Parfait Tchako
Ouverture solennelle des 44ème Assises de l`Union internationale de la presse francophone par le premier ministre togolais Selom Klassou
Lomé, le jeudi 26 novembre 2015. Hôtel Sarakawa. Près de 200 journalistes venus de divers continents assistent au début officiel des assises 2015 de l`UPF, autour du thème "La place des femmes dans les médias francophones". C`est la troisième fois que le Togo abrite cette grand-messe de la presse francophone après 1980 et 2005.


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LIBREVILLE - Les journalistes de la presse gabonaise ont été appelés ce lundi à la diffusion d’une information vraie au public dans le respect de la déontologie et en toute impartialité en période électorale, a rapporté un journaliste de l’AGP.

Ce rappel était fait aux journalistes à l’occasion de l’exposé d’une thématique axée sur « le traitement de l’information en période électorale », dans le cadre de la conférence organisée par l’UNITAR en collaboration avec le gouvernement gabonais et dont le thème centrale est « Quand les médias créent la paix.

Dans son intervention, le responsable de programme médias à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Tidiane Dioh, a rappelé que le journaliste a le devoir d’expliquer aux citoyens en période électorale, les différents enjeux notamment politiques du vote tout en leur présentant les différents candidats qui sollicitent leur suffrages, y compris leurs projets de société. Il s’agit entre autres, d’utiliser les genres journalistiques appropriés comme l’Interview, pour faciliter la compréhension des projets de société des différents candidats.

Pour l’exposant, la limite du journaliste est sa propre conscience. Car, lorsqu’un journaliste est mis en confiance par un homme politique par la contrainte, il est difficile pour lui, de bien exercer son métier en toute liberté, a dit M. Tidiane Dioh. D’où le rappel qui veut que le journaliste soit équidistant, donc sans parti pris, dans le traitement de l’information en période électorale.

Outre cette thématique, les journalistes ont eu droit un autre exposé axé sur « le rôle des médias dans la couverture des conflits armés ». L’animateur de cette thématique, Ernest Sagaga, directeur des départements Droits de l’Homme et communication de la Fédération internationale des journalistes(FIJ) a rappelé la nécessité pour les journalistes de travailler dans des conditions dignes et en toute indépendance professionnelle.

Il a dit que dit que le journaliste doit être caractérisé pendant la couverture des conflits par trois choses à savoir la recherche de la vérité, l’impartialité et la responsabilité. Et, tout indiquant que le journaliste ne doit proscrire les appels à la violence, à la discrimination et à la haine, il a rappelé la qualité des contenus que doivent avoir les articles de presse.

« Plutôt que de montrer les affrontements, le journaliste doit faire comprendre à l’opinion, les causes de la guerre et montrer la vie des gens lors des conflits à l’exemple des déplacements des populations et leurs réactions. Il doit parler des violations constatées sur le terrain. Le journaliste ne doit pas être partie prenante par le port d’arme ou l’embarquement d’une partie des belligérants afin de ne pas être exposé », a-t-il dit.

M. Sagaga a également rappelé que la responsabilité du journaliste se trouve dans son reportage. De ce fait, hormis le respect de la déontologie consistant entre autres à éviter les idées préconçues, l’intervenant dira que le journaliste doit respecter la vérité, la dignité et la sécurité des personnes, la protection des enfants et l’impartialité.

Il a appelé la nécessité pour les journalistes de diversifier les sources d’information et les angles de traitement de l’information.

En définitive, il a affirmé que le journaliste doit couvrir les conflits à condition de bien comprendre ce qu’il couvre, de contribuer à mettre fin à ces conflits et d’aider à rendre justice aux victimes.

SN/LPM

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