La création de la Postebank au Gabon a permis aux populations de faire des économies, tout en les gardant en sécurité dans les coffres-forts de la poste. Avec son livret d'épargne, le client pouvait entrer en possession de son argent sans trop de peine. Cette opération, autrefois facile semble être désormais un véritable casse tête chinois.
Réaliser une opération à la Poste relève du supplice où presque, tant les désagréments sont nombreux. La connexion n'est jamais permanente dans ses agences "toujours pas de connexion" vous répond gentiment le vigile de service posté à l'entrée. Quand cette raison n'est pas évoquée, c'est celle relative aux contrôles internes découlant de la crise que traverse la Poste. Et dire que certains clients parcourent des kilomètres pour pouvoir effectuer leurs transactions. Pour le moment l'agence centrale sise au bord de mer permet d'effectuer toutes les transactions, contrairement aux autres de la capitale gabonaise. Du coup, on se demande à quoi servent concrètement les autres agences de Libreville et sa périphérie?
Un service décrié
D’interminables files d'attente, surtout en période de fin de mois, des tonnes de paperasses, en ce qui concerne les retraits de l'ordre de 500 000fcfa et plus, des demandes de paye, telles sont les sont conditions auxquelles doivent se soumettre les clients. Pourquoi tout ce protocole ? En fait tout est fait pour "décourager" la clientèle. Dans la même foulée, une somme de 300 Fcfa est désormais prélevée au client à titre de frais pour chaque retrait inférieur à 500 000 Fcfa. Aujourd'hui, la poste gabonaise se retrouve dans l'incapacité de satisfaire les attentes de la clientèle.