La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) vient de mettre en service sa nouvelle usine de production d’eau potable située sur l’ancienne carrière de CimGabon à Ntoum.
Dans le but de convaincre de sa détermination à améliorer l’alimentation en eau potable à Libreville et ses environs, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a convié, le 22 janvier courant, la presse à une visite guidée de ses usines de production à Ntoum. De la nouvelle usine de Ntoum-CimGabon à l’usine de Ntoum 3/4 et 5/6, l’objectif a été le même : comprendre les mécanismes de production, de traitement et de distribution de l’eau potable. Selon le chef de service exploitation, Raphael Mburu, la SEEG veille à ce que l’eau distribuée respecte les standards de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et ses normes qualité.
Depuis deux ans, la SEEG a entrepris des travaux en collaboration avec l’État, pour garantir la disponibilité d’une eau potable. C’est dans ce contexte qu’intervient la mise en service d’une nouvelle usine de production située à l’ancienne carrière de CimGabon à Ntoum. Dotée d’une capacité de production de 16.000 m3/jour, cette nouvelle infrastructure permet à la SEEG de porter ses capacités de production à plus de 35% et l’accroissement des volumes d’eau transportés, depuis l’usine de traitement de Ntoum vers Libreville, de 215 000 à 231 000 m3/jour. «Les volumes supplémentaires d’eau potable renforceront l’alimentation d’environ 100 000 personnes et permettront d’améliorer la fourniture en eau des quartiers jusque-là mal desservis de Libreville et ses environs», a assuré un ingénieur à la direction études et travaux à la SEEG, Jean Christian Ibouly Ibouly.
Cet ouvrage, réalisé sur fonds propres pour un montant de 5 milliards, s’inscrit dans le cadre d’un programme d’investissement. Il fait suite à plusieurs actions conduites depuis février 2014, l’objectif visé étant l’amélioration continuelle de la production d’eau afin d’arriver à soulager les 6% de nouvelles demandes exprimées chaque année.