Selon le porte-parole du gouvernement, un peu plus de la moitié des 3,5 milliards de francs dus aux enseignants aurait déjà et versée.
Le secteur de l’éducation a démarré l’année en cours par une grève de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed). Lancé le 4 janvier dernier, ce mouvement s’est progressivement durci, d’autres syndicats du secteur ayant décidé de rentrer dans la danse. Bien que récurrentes, les revendications des syndicats peinent à trouver des solutions.
Lors de sa conférence de presse hebdomadaire, le porte-parole du gouvernement a tenté de calmer le jeu. «Des efforts ont été entrepris (…) pour résoudre les problèmes posés par les syndicats», a-t-il déclaré. S’il a noté que la situation est paralysante pour «nos enfants pris en otage une fois de plus», le ministre de la Communication a affirmé que «le paiement des vacations est effectif depuis le 23 décembre dernier.»
Selon Alain-Claude Bilie-By-Nzé sur un montant total de 3,5 milliards, 1,8 milliards de francs ont déjà été payés. Reste donc 1,7 milliards de francs à payer. Or, la rumeur publique laisse croire que l’argent prévu pour le paiement de ces vacations a été détourné. Dès lors, le retour à la sérénité dépend, pour une large part, du paiement intégral.
Sur le même registre, les frais liés à l’organisation du Bac et du CEPE ont entièrement été payés. Du moins, selon le porte-parole du gouvernement qui prétend qu’il ne reste à payer que les frais liés à l’organisation du BEPC. «Le gouvernement statue actuellement sur ces situations et des solutions sont en voie d’être trouvées», a-t-il indiqué en parlant des autres points de revendication (lire par ailleurs Griffin Ondo Nzuey), rappelant : «Tous ces points ne relèvent pas que du seul ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, mais d’un traitement global, car, les fonctionnaires gabonais connaissent des situations similaires et qui se résorbent petit à petit».