Libreville– Le Premier ministre français, Manuel Valls a affirmé sa disponibilité à effectuer une visite au Gabon dans les prochains mois, affirme un communiqué de l’ambassadeur du Gabon en France, Germain Ngoyo Moussavou.
« Le conseiller diplomatique du Premier ministre Valls a demandé à l’Ambassadeur, Haut représentant du Gabon, de bien vouloir renouveler le message d’amitié du Premier ministre français au Président Ali Bongo Ondimba et de rappeler sa disponibilité à se rendre à Libreville dans les prochains mois, comme convenu lors des entretiens qu’ils ont eus à Matignon en juin 2015 et à l’occasion de la COP 21 le 30 novembre de la même année », souligne le communiqué publié après l’audience que Stéphane Romatet, conseillé diplomatique de Manuel Valls a accordé au diplomate gabonais.
« Lors de cet entretien, il a été convenu qu’il n’y a pas lieu de considérer qu’il existe une polémique, un incident, un malentendu entre la France et le Gabon, à la suite des propos tenus par le Premier ministre M. Manuel Valls lors de l’émission « On n’est pas couché », indique la déclaration.
Selon le communiqué, il ressort « que la France et le Gabon entretiennent des relations amicales et confiantes. Le Gabon est pour la France un partenaire proche dans de nombreux domaines. Il a joué notamment un rôle très important pour la conclusion de l’accord de Paris sur le climat. Il assume ses responsabilités au service de la paix, de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme sur le continent africain, conformément aux valeurs de tolérance et d’ouverture de la société gabonaise ».
« La France est très attachée à ses relations avec le Gabon sous la conduite du président Ali Bongo Ondimba, élu en 2009, à la suite d’un processus démocratique reconnu par la France et l’ensemble de la communauté internationale. » poursuit le texte.
Les relations historiques entre la France et le Gabon ont traversé ces derniers jours une zone des très fortes turbulences.
Invité de l’émission « On n’est pas couché » samedi soir sur la chaine de télévision France 2, Manuel Valls a affirmé qu’Ali Bongo Ondimba n’a pas été élu en 2009. Des propos qui ont choqué et indigné le pouvoir en place au Gabon. L’opposition par contre s’est frottée les mains espérant que le scrutin présidentiel de 2016 se déroulera dans des conditions de transparence incontestables.