L'opposant gabonais, et ancien député, a affirmé que plusieurs raisons ont motivé cette décision.Il estime, entre autres, que Moanda, ville minière, n'a pas connu le développement escompté 50 ans après l'exploitation de son minerai.Les responsables de la Comilog ayant préféré engloutir près de 200 milliards pour la construction d'un complexe industriel et bien d'autres projets non profitables, selon lui, aux populations locales." C'est un véritable gâchis ", a-t-il martelé. Le quotidien des habitants n'a pas changé d'un iota. Les chantiers initiés, voilà des années, qui avaient pourtant suscité tant d'espoirs, peinent toujours, a avancé Leyama, à décoller véritablement. Exception faite aux travaux sur l'axe routier “centre-ville-gare ferroviaire” qui se font, mais “à pas de tortue”.
Ce candidat a indiqué que sa feuille de route table sur 150 milliards de francs pour donner un visage un peu plus reluisant à la “ ville des oiseaux ”. Sans parler de sa volonté d'étendre l'actuel périmètre urbain sur les axes Moanda-Franceville et Moanda-Bakoumba.