Dans le but de répondre aux exigences de ses clients, en dépit des nombreuses coupures d’électricité, l’opérateur de téléphonie s’est doté de groupes électrogènes.
C’est un peu plus de 7 milliards de francs que Gabon Telecom a investi récemment, en vue de faire face aux coupures intempestives d’électricité. L’opérateur de téléphonie, qui compte plus d’un million d’abonnés, a fait l’acquisition de 44 groupes électrogènes. Un investissement qui, a confié Abderrahim Koumaa, vise à «améliorer la disponibilité de l’énergie», d’autant que la disponibilité du réseau GSM dépend de la fourniture en électricité. Pour la deuxième phase d’acquisition, lancée le 19 janvier courant, Gabon Telecom entend «améliorer la qualité des services rendus aux clients». «Le service GSM, notamment les communications que l’on passe, se font en fonction de l’énergie et de la disponibilité des sources d’alimentation», a-t-il ajouté, regrettant que les délestages à répétition, en plus d’avoir une incidence sur la vie du matériel, causent de sérieux désagréments aux usagers.
Selon le directeur général de Gabon Telecom, au terme de l’opération, 84 groupes électrogènes, 70 ateliers solaires et des batteries solaires seront installés sur la plupart des sites, pour assurer leur autonomie énergétique, tout en renouvelant et renforçant la capacité d’emmagasinement des batteries initialement installées. Pour cette deuxième phase, les nouveaux équipements sont constitués de groupes électrogènes d’une durée de vie moyenne de 10 à 15 ans. Chaque appareil comprend une génératrice de 13 KVA en continu, insonorisée et automatique, qui favorise le déclenchement en cas de coupure d’électricité.
