Suite à la décision du Syndicat de l’Éducation nationale (Séna) d'entrer en grève ce lundi 18 janvier, les enseignants ne se sont pas faits prier pour emboîter le pas à leurs collègues de la Conasysed.
Membres du Syndicat de l’Éducation nationale (Séna), ces professeurs ont décidé vendredi dernier, au cours d'une assemblée générale, d'entrer en grève d'une semaine. Ils emboîtent ainsi le pas à leurs collègues de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed). Lesquels ont reconduit leur mouvement à l'issue d'une AG tenue samedi. Suite à ces arrêts de travail, nombre d'établissements publics secondaires avaient hier, portes closes.
Du lycée Jean Hilaire Obame Eyeghe (Nzeng-Ayong), au lycée Jean Bapiste Obiang Etoughé (Sibang), en passant par celui de Georges Mabignath (Akebé-Ville), le constat était le même : des élèves dans les couloirs, aux heures de cours. Au lycée Jean-Hilaire Obame Eyeghe, la proviseure explique que les cours se déroulaient normalement il y a deux semaines. La décision du Séna est venue durcir le mouvement. Au lycée Georges Mabignath, même constat. Des salles de classes vides et les élèves hors de la concession.
Dans presque tous le secondaire public, seuls les non-syndiqués dispensaient les cours, un service minimum, privilégiant les classes d'examens.