LA direction de la lutte contre le braconnage et l’unité canine de l’Agence nationale des parcs nationaux ont traqué dernièrement les commerçants de la viande de brousse sur l’axe routier Kango-Kougouleu. L’objectif de cette mission était de parvenir à diminuer la pression sur la faune et la flore, ainsi que leur exploitation illégale.
Pour la directrice de la lutte contre le braconnage, Aimée Mékui Allogo, « beaucoup de personnes foulent la réglementation en matière d’exploitation de la faune sauvage aux pieds. Ils massacrent pendant cette période de fermeture de chasse des espèces intégralement protégées. Il est de notre responsabilité de rappeler à ses délinquants de se soumettre aux textes et aux lois en matière de gestion de la faune sauvage dans notre pays », a-t-elle indiqué.
Les missions sur le terrain sont axées sur la traque des délinquants mais également sur la sensibilisation des communautés rurales en ce qui concerne la gestion de la biodiversité faunique. Selon les responsables de cette mission, le plus souvent, les braconniers viennent vivre dans les villages et y établissent des contrats avec les chefs de villages. Ils deviennent les points focaux entre les consommateurs qui vivent dans les grandes villes et les zones cynégétiques.