Au Gabon, les autorités sont toujours aussi irritées après les propos du Premier ministre français laissant entendre que l'élection du président Ali Bongo était discutable. Ali Bongo élu « pas comme on l'entend », avait déclaré Manuel Valls répondant à un humoriste qui l'interpelait sur la présence du chef de l'Etat gabonais lors de la marche pour la liberté d'expression à Paris, le 11 janvier dernier, après les attentats contre Charlie Hebdo. Une petite phrase du Premier ministre français qui a agacé les dirigeants gabonais. Après le rappel de l’ambassadeur du Gabon en France, Libreville a convoqué l’ambassadeur de France au Gabon qui est allé s’expliquer au ministère des Affaires étrangères.