Pour concrétiser les projets de développement et la construction d’infrastructures, le Gabon va emprunter de l’argent, notamment, auprès des institutions financières internationales telles que la BDEAC ou la Banque mondiale.
Le projet routier PK5-PK12 (2x2 fois deux voies), un projet dont l’objectif vise à moderniser la Nationale 1, le Port minéralier d’Owendo développé par la société GSEZ Mineral Port SA, les projets de développement des voiries, des équipements de proximité, l’accès aux services de base (eau et électricité) constituent des priorités inscrites dans le planning d’investissement du Gouvernement cette année. Et comme les ressources financières ne sont pas suffisantes, doublée de la crise pétrolière mondiale, le Gabon doit impérativement recourir à des prêts auprès des institutions financières internationales comme la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) et la Banque Mondiale, pour réaliser lesdits projets.
Montant des emprunts
Auprès de la BDEAC, c’est 127,2 milliards de francs CFA qui ont été consentis par l’Etat gabonais pour conduire à terme, les travaux du projet routier PK5-PK12 et celui du Port minéralier, actuellement en développement dans la commune d’Owendo au Sud de Libreville. Pour le développement des voiries, des équipements de proximité et l’accès aux services de base tels que l’eau et l’électricité sur l’ensemble du territoire, c’est la banque mondiale et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) qui accompagneront l’Etat gabonais.
Quelques 80 milliards de francs CFA (50 milliards de franc CFA auprès de la BM et 30 milliards de francs CFA de la BIRD) seront mis à la disposition du Gabon, toujours à titre de prêt pour conduire les travaux. Des projets, selon les projections des autorités gabonaises, qui verront le jour au premier trimestre de l’année 2016. Pour les autres, il faudra attendre la fin de l’année en cours. Toutefois, les emprunts auxquels vont recourir les autorités gabonaises posent tout de même un problème : celui du plafond d’endettement, en ce temps de conjoncture économique .