Pour la communauté, l'harmonie et le développement du pays passent par un réel dialogue, réunissant toutes les composantes de la société.
Démarrée le 12 janvier, la session de la Conférence épiscopale du Gabon a pris fin, hier, à la cathédrale Notre Dame de l'Assomption (Sainte-Marie). Une messe solennelle a été célébrée. Tous les évêques gabonais y ont pris part, de même que le représentant de la nonciature apostolique, de nombreux fidèles, dont les présidents de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo, et de la Cour des comptes, Gilbert Ngoulakia
Outre la lecture des textes bibliques, le secrétaire général de la conférence, l'abbé Michel-Ange, a fait le compte-rendu des travaux entrepris par les évêques. Pour l'archevêque de Libreville, « l'heure est désormais au travail et à la maturité.» Quant au président de la conférence épiscopale, il a exhorté l'ensemble des chrétiens à faire la volonté de Dieu.
Enfin, les évêques ont adressé un message aux différentes composantes de la société. Ils ont relevé l'urgence de prendre conscience des conséquences qui résultent de la dégradation du tissu social. Laquelle dégradation s'énonce clairement par les nombreuses grèves qui paralysent le fonctionnement sociétal, la prolifération des sectes, les crimes rituels, l'inceste...