Actuellement confrontée à des difficultés de fournitures de ses services, notamment la distribution de l’électricité, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) évoque des perturbations du fonctionnement de ses moyens de production.
Libreville et ses environs vivent depuis plusieurs jours au rythme des coupures de courant. Cette situation qui exaspère les populations, a amené les dirigeants de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) à livrer quelques explications au cours d’un point-presse le 14 janvier courant. Selon le concessionnaire du service public d’électricité, cette situation serait due aux dysfonctionnements de ses moyens thermiques et du poste d’interconnexion de Bisségué. «Le déclenchement d’un moyen de production entraine ce que l’on appelle l’offre et la demande. Comme nous ne stockons pas le courant, à chaque fois que nous perdons un moyen de production, nous mettons en place des systèmes qui vont ouvrir un certain nombre de départs pour ne pas tout perdre afin de conserver une partie. Pour éviter la rupture de l’offre et la demande, quand on perd un moyen de production ou de transport, nous sommes obligés de sauvegarder des départs prioritaires», a indiqué le directeur des systèmes électriques, Martial Ondo Mvé, assurant que tous les clients du réseau interconnecté de Libreville doivent être desservis depuis le 14 janvier 2016 en fin de journée.
Constatant les effets néfastes du faible niveau de production électrique, la SEEG et l’État auraient initié un certain nombre d’investissements. La fiabilisation des machines, la construction des postes sources et le déploiement des départs HTA permettront de réduire les charges sur les postes actuels et de transférer sur des départs neufs les centres de Libreville et Angondjé, notamment.