Le Gabon et la Banque mondiale viennent de signer de nouveaux accords de prêt pour le financement de la deuxième phase du Projet de développement des infrastructures locales (PDIL 2).
«Incontestablement, et ainsi que l’on démontré les évaluations menées sur le terrain, la première phase du Projet de développement des infrastructures locales a donné des résultats probants», a déclaré la représentante-résidente de la Banque mondiale à l’issue de la cérémonie de signature de deux nouveaux accords de prêt, le 14 janvier courant à Libreville, en présence des ministres en charge de l’Economie et de l’Intérieur. Alors que ce partenariat semblait quelque peu s’essouffler, 100 millions de dollars US soit environ 50 milliards de francs sont mis sur la table dans le cadre de la deuxième phase du Projet de développement des infrastructures locales (PDIL 2). Prévu pour durer cinq ans, cette phase vise à améliorer l’accès aux infrastructures et services urbains dans les quartiers sous-intégrés et à renforcer les capacités de gestion des villes bénéficiaires. Selon le ministre de l’Economie, ce projet, mis en œuvre par la Commission nationale des travaux d’intérêt public pour la promotion de l’entreprenariat et de l’emploi (CNTIPPEE), s’inscrit dans la lutte contre la pauvreté en milieu urbain. Il s’agit de favoriser l’amélioration de la fourniture en services de base, l’encouragement à la croissance du secteur du BTP, la réalisation de voiries et petits équipements de proximité ainsi que l’accès à l’eau et à l’électricité.
Outre le PDIL 2, ces accords de prêt concernent également l’accès aux services de base en milieu rural et le renforcement des capacités. Aux dires du ministre de l’Intérieur, il s’agit aussi de faire sorte que la décentralisation devienne une réalité. A cet effet, le deuxième accord, d’un montant de 60 millions de dollars US, soit environ 30 milliards de francs, vise à élargir l’accès aux services d’eau et d’électricité en milieu rural. Selon les signataires des accords de prêt, comme l’eau qui concourra à l’amélioration de la santé et le bien-être des populations rurales, «l’électricité contribuera à briser l’isolement du monde rural, dont les communications physiques avec les grandes villes sont difficiles, en leur permettant d’intégrer le réseau national et mondial des télécommunications. A ce grand avantage s’ajoutent d’autres facilitations dont le résultat final sera une meilleure contribution du monde rural à la production de la richesse nationale».