Du 22 au 25 janvier prochain, le président de la République prendra part au Forum économique mondial à Davos (Suisse). Dans la même semaine, il procédera à la pose de la première pierre de l’Université de musique et des productions artistiques de Berkeley, avant de se rendre à Addis-Abeba (Ethiopie) pour le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA).
Au cours de la 46e édition du Forum économique mondial de Davos, Ali Bongo fera le point sur l’impact du numérique sur l’économie et la société. Au programme également, les grands défis mondiaux, notamment la paix, la sécurité et la crise des migrants en Europe. Il s’agira, en définitive, pour la cinquantaine de chefs d’Etats et de gouvernement, les 2 500 participants dont 1 500 chefs d’entreprise, de discuter des défis et conséquences de la «4e révolution industrielle», entendue comme la fusion des technologies dans le monde digital, selon l’explication du président du Forum économique mondial, Klaus Schwab. «L’objectif de notre réunion cette année est de mettre en place un système de compréhension commun de cette révolution industrielle», a-t-il récemment expliqué.
Parmi les chefs d’Etat et de gouvernement attendus, l’on compte Mauricio Marci (Argentine), Justin Trudeau (Canada), Alexis Tsipars (Grèce) Joe Biden (Etats-Unis), David Cameron (Grande-Bretagne), Manuel Valls (France), Joachim Gauck (Allemagne) et Benjamin Netanyanu (Israël).
Devenu un lieu de business, le symbole caricatural du capitalisme triomphant pour ses détracteurs, Davos est aussi un moment exceptionnel. Les dirigeants du monde entier peuvent s’y rencontrer, échanger sur les menaces de l’époque, mais aussi sur les grands défis économiques.