Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Gabon - UPG Loyaliste - La route sur 2016 : Pour combattre le bon combat
Publié le jeudi 14 janvier 2016   |  Gabonlibre


MOUKAGNI-IWANGOU,
© Autre presse par DR
MOUKAGNI-IWANGOU, Président de l’Union du Peuple Gabonais (UPG)


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La foire d’empoignes ouverte sur l’autel de la révision des listes électorales ne peut perdurer encore plus longtemps, dans une matière qui vaut par sa volatilité, et qui prévaut par son insécurité.

Détestables l’un comme l’autre, ces deux errements entretenus par le pouvoir commandent la plus grande prudence.

Fixée initialement (loi n°7/96) du 1er janvier au 31 mars, et ouverte au surplus en année électorale, soixante (60) jours avant le scrutin, l’opération de révision qui se mène par addition des personnes accédant à la majorité électorale et par retranchement des personnes perdant la capacité électorale, a donné lieu à de nombreux revirements que tout citoyen doit connaitre, pour comprendre les enjeux.

Le premier revirement (ordonnance n°4/2006) a supprimé la période calendaire (1er janvier au 31 mars), pour simplement retenir que la révision doit être menée dans le premier semestre de l’année.

Le deuxième revirement (ordonnance n°9/2011) a raccourci la période de révision à 25 jours, avec possibilité de prorogation d’une durée de 5 jours, alors que le troisième revirement (ordonnance n°4/2012) a étendu la période révision à 10 mois.

Aujourd’hui, le régime juridique de la révision des listes électorales a été revisité dans le cadre de la réforme entreprise par la loi n°007/2013, du 22 juillet 2013 qui porte modification de certaines dispositions de la loi n°7/96.

A ce titre, tout citoyen doit savoir que la période de révision doit être fixée par voie réglementaire. Elle dure 45 jours et peut être prorogée pour une durée qui ne peut excéder 15 jours.

En identifiant désormais le citoyen à partir de sa photographie et de ses empreintes digitales, et en affectant ce dernier dans un seul centre de vote et un seul bureau de vote, l’opération de révision qui est régie par la loi électorale , convoque la loi qui protège les données à caractère personnel (loi n°1/2011).

Pour garantir l’unicité d’affectation du citoyen à un seul centre de vote et à un seul bureau de vote, il faut réaliser l’interconnexion des fichiers biométriques, pour vaincre la transhumance électorale, qui nous a toujours empêchés de prendre le pouvoir.

L’exercice du droit naturel au vote est l’expression la plus achevée de la citoyenneté. Il passe par l’inscription sur les listes électorales. Pour compter à sa juste valeur, cet exercice doit être sécurisé. C’est l’interconnexion qui y pourvoit.

Pour que notre voix s’exprime, il faudra nécessairement s’inscrire. Pour que notre voix compte. Il faudra nécessairement la sécuriser.

Quand Ali BONGO nous invite à nous inscrire, en se taisant sur l'interconnexion des fichiers biométriques, j'ai peine à comprendre que certains d'entre nous répercutent en écho ce message auprès du Peuple.

Comme pour la science, sans un supplément de conscience, l’inscription sur les listes électorales sans le supplément de sécurisation biométrique ne sera que ruine de l’âme.

Je m’appelle MOUKAGNI-IWANGOU.
Je suis né à MOUILA.
Je réside dans la Commune d’AKANDA.
Je suis prêt à répondre de l’ensemble de mes actes.

 Commentaires