Libreville, le 14 janvier (NVG). Lancer le 28 novembre dernier à Cocobeatch, Jean Ping vient de clôturé cette étape de la province de l’Estuaire, qui représente le Gabon en miniature car toutes les communautés de notre pays y vivent. Après avoir sillonné 295 villages, les villes des départements province de l’Estuaire et des quartiers de Libreville, Jean Ping à terminé sa tournée par le collège Ntchoreré dans le 2ème arrondissement de la capitale gabonaise. Le candidat à la présidentielle à promis rester au pouvoir pour la durée d’un seul mandat.
Plusieurs discours ont marqué cette dernière étape.
Jean Eyeghe Ndong, président du comité d’organisation de la tournée dans l’Estuaire, à d’abord fait le bilan de la tournée à travers le Gabon profond, puis s’est réjoui de l’adhésion des populations partout où la délégation est passée. Jean Eyeghe Ndong s’est souvenu dans son discours des grands hommes qui ont marqué et morts pour le Gabon. » Après avoir fait la tournée nous avons constaté que vous êtes un vrai gabonais, ne fut-ce que par vos paroles, vos blagues et vos expressions en plusieurs langues locales ».
Il s’est insurgé sur la perte des valeurs par les gabonais causé par le pouvoir en place.
Un autre temps fort quant marqué le dernier meeting de la tournée de l’Estuaire de Jean Ping, c’est le soutien du vice-président du Parti social démocrate (PSD), de Pierre Claver Maganga Moussavou lui aussi candidat à la présidentielle de 2016, » Jean Ping est le favori que je recommande », a annoncé Valentin Moulengui Boukosso, vice-president du PSD.
Un autre soutien de Ping, Aimé Nzamba a, dans son discours appelé les gabonais à soutenir Jean Ping pour l’avenir du Gabon : » oui à la libération du Gabon par jean Ping. Une famille a bloqué le pays pendant plus de 50 ans. L’avenir en confiance prôné par Ali Bongo est un échec patent sur le plan politique, économique et social ».
Et d’ajouter : » il a fait plusieurs promesses non tenues, alors nous n’avons qu’une chose, c’est de le chasser du palais ». A invité Aimé Nzamba.
Prenant la parole, René Ndemezo’o Obiang a invité leurs sympathisants à s’enrôler dans les centres dédiés, » malgré les difficultés qu’il y a autour de ce processus, j ‘insiste pour que vous vous fassiez inscrire sur les listes électorales, parce-que le changement commence par ça ».
Concernant la fraude qu’organiserait le pouvoir, René Ndemezo’o Obiang a demandé la mise sur pieds des brigades anti fraude pour enrayer les velléités du pouvoir : » Il est urgent que les coordinations inscrivent dans leurs actions, La lutte contre la fraude. Nous avons appris l’instauration des faux centres d’enrôlement. Nous sommes en train de les identifier pour intervenir au moment venu. Il nous faut lutter des maintenant contre cette fraude, ce ne sera pas pendant l’élection que nous allons commencer à le faire. C’est maintenant qu’il faut agir, a-t-il conclu ».
En somme, toutes les personnes qui se sont succédé au podium, notamment: Jean Eyeghé Ndong, Fulbert Adjembé, Amoughé Mba, Joël Ngouenini (7 MP), Ivanaga, Dargeandieu Kombila, René Ndemezo’o Obiang etc… ont délivré le même message, celui de soutenir Jean Ping pour la libération du Gabon du système Bongo-PDG.
En prenant la parole à son tour, le candidat à la présidentielle d’aout 2016, Jean Ping a félicité Pierre Emerick Obame-Eyang pour son titre de meilleur joueur africain de l’année 2015, en l’entame de son discours.
Avant de dresser un tableau sombre du bilan d’Ali Bongo : » La zone économique de Nkok est devenue un fantôme. Combien de gabonais ont trouvé du travail là-bas ? Le Gabon est malade de l’absence d’une véritable politique sociale ». Avant de s’interroger sur nombreuses promesses faites par Ali Bongo en 2009, lors de la campagne électorale.
Pour lui : » Le Gabon est mal à cause de la violence d’Etat, pourquoi les interdictions de rassemblements pacifiques, pourquoi les arrestations arbitraires. Pourquoi les crimes rituels et les assassinats? »
Il a également fait le bilan de sa tournée dans la province de l’Estuaire: » Je viens de terminer la tournée de l’Estuaire, je n’ai vu que de la souffrance ». Avant de promettre qu’il restera à la tête de l’Etat que pour la durée d’un mandat.