L’oeil du cyclone", de Sékou Traoré, est le film qui a été projeté lors de la soirée d’ouverture de la troisième édition du Festival TAZAMA. Maimouna Ndiaye, l’actrice principale, a donné son sentiment face à la presse.
L’actrice principale Maimouna Ndiaye,dans le rôle de l’avocate qui défend un assassin, s’est donc prêtée au traditionnel jeu de questions/réponses pour une meilleure compréhension de son personnage et des valeurs auxquelles elle s’accroche. L’actrice a tenu à rappeler que ce film était d’abord une pièce de theatre jouée en 2003 et adaptée au cinema plus tard.
A la question de savoir quelle a été sa réaction lorsqu’on lui a proposé ce rôle :
"Je n’étais pas surprise d’autant plus que tous les acteurs choisis avaient joué dans la pièce de théâtre".
" L’oeil du cyclone" de Sékou Traoré, est le film qui a été projeté lors de la soirée d’ ouverture de la troisième édition du Festival TAZAMA. Maimouna Ndiaye, face aux journalistes a tenu à préciser les efforts exigés : "... pour m’approprier ce personnage, j’ai dû assister à des assises, des audiences, rencontrer d’anciens enfants soldats et rencontrer des femmes avocates pour qui cela n’a pas toujours été facile de se faire accepter auprès d’un détenu de genre masculin pour être son avocat. Pour moi réussir de jouer ce personnage était un défis et ce défis je l’ai relevé ! Le message le plus important à retenir est que tout le monde a droit a un avocat."
Pouvez vous considérer votre personnage comme un modèle à suivre auprès de la gente féminine ?
"J’ai accordé plus d’intérêt à mon travail, qu’ au mariage ou à une relation amoureuse, ce qui a été un choix. Le travail rend libre, autonome et permet un certain épanouissement. Ce que la femme en générale et la femme africaine en particulier doit comprendre est qu’au delà des idées reçues elle peut avoir du potentiel, de la compétence à faire valoir dans un domaine et aussi prendre conscience qu’ elle a également un rôle à jouer dans le processus de développement de son pays".
L’actrice, qui a reçu le prix "Heshima awards", a conclu en précisant que ce film est certes une fiction, mais à la base, c’est l’ ensemble de plusieurs histoires vraies.
