Libreville, Gabon – L’ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, possible candidat à l’élection présidentielle d’août prochain, a annoncé samedi dans un meeting à Libreville qu’il ne fera qu’un seul mandat s’il est élu président de la République.
Jean Ping a fait cette déclaration au collège Tchorere de Libreville où il a mis fin à sa tournée de six semaines dans la province de l’Estuaire dont Libreville est la capitale.
Accompagné de sa « task-force » dont le noyau dur est constitué autours de Jean Eyeghe Ndong, René Ndemezo’o Obiang, Pierre Amoughe Mba, Jean Ntoutoume Ngoua et Philibert Andjembé, Jean Ping a tenu un discours digne d’un opposant farouche au système en place.
«L’Estuaire est malade. Et par conséquent, le Gabon tout entier est malade. Notre pays est malade à cause du bilan catastrophique d’un septennat marqué par une gestion publique calamiteuse à tout point de vue. C’est comme si le ciel nous était tombé sur la tête. Sur le plan international, le Gabon est malade et son image s’est gravement détériorée, surtout à cause des scandales liés à la fois au doute planant sur l’état-civil du chef de l’Etat et aux multiples ennuis judiciaires, en France, de ses proches collaborateurs ou de ses amis intimes. Sur le plan national, le Gabon est malade par l’absence d’une véritable politique de développement dans tous les secteurs», selon ses propos rapportés par le journal en ligne Gabonreview.
Après ces critiques, Jean Ping, 73 ans, qui ne cache pas son rêve de devenir le prochain président du Gabon après l’élection présidentielle de 2016 a annoncé qu’il ne fera qu’un mandat de 7 ans s’il est élu.
Durant ce septennat, il construira le plus grand nombre de routes qu’Omar Bongo Ondimba en plus de 40 ans.
La prochaine étape de sa caravane provinciale est la province du Haut-Ogooué.