Le Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec) a effectué sa rentrée, le 9 janvier courant, par une assemblée générale de mise au point.
Le Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec) a organisé une assemblée générale au sortir de laquelle il a invité le gouvernement à répondre à ses revendications, dans les meilleurs délais. Faute de quoi, il pourrait entrer en grève. Au nombre de ses doléances, la Snec souhaite le rétablissement de la bonification indiciaire des enseignants qui n’en jouissent pas depuis la mise en application du nouveau système de rémunération. À cela s’ajoutent la promulgation immédiate des textes législatifs et règlementaires garantissant l’effectivité de la bonification indiciaire dans le calcul de la pension de retraite des enseignants et chercheurs, l’aboutissement du statut particulier et de la grille indiciaire spécifique aux enseignants et chercheurs ainsi que l’annulation de la proposition d’avancement exclusif au mérite.
Autres points inscrits dans le cahier de revendication des enseignants : l’aboutissement des textes sur la réforme des universités, grandes écoles et des instituts de recherche, le financement des programmes de recherche, la hausse du budget de fonctionnement et la reconsidération de la fin de l’année, prévue en mai prochain. Les membres du Snec ont décidé de se retrouver le 27 février pour apprécier les avancées.