Difficile même pour les citoyens portant des œillères de ne pas s'interroger sur le bien-être des Gabonais. Au regard des grèves à répétition et dans tous les secteurs d'activité, difficile aujourd'hui pour les citoyens de ne pas s'adonner à tous les commentaires possibles.
Le front social est en ébullition ! C'est du moins ce que bon nombre de citoyens soutiennent en observant les grèves dans les secteurs de l'éducation, des transports, des travaux publics. Bref, la liste est évidement loin d'être exhaustive. C'est donc un truisme de dire que le gouvernement fait face à plusieurs foyers de tension. Préavis de grèves par ici, grèves illimitées par là, rien ne va, la situation est des plus critique, surtout en cette période de chute drastique du prix du baril de pétrole, à l'échelle mondiale. Difficile en pareille circonstance, de ne pas évoquer le cas de la Sogatra.
Aux revendications légitimes des agents, s'ajoutent les dommages collatéraux subis par les usagers. Depuis, le mouvement d'humeur enclenché dans la société de transport, une bonne frange de gabonais éprouve toutes les difficultés du monde à se mouvoir allègrement. Ne parlons pas de ces sempiternelles grèves dans le secteur de l'éducation. Au Gabon, ils sont nombreux chaque année à implorer le "Bon Dieu", pour que l'UNESCO ne décrète pas une année blanche, tant au fil des ans le quantum horaire imposé peine à être respecté.
Les raisons de la grogne sociale
Un peu partout, les revendications sont identiques: meilleures conditions de travail et de vie et paiement des arriérés de salaires tournent autour des mauvaises conditions de vie et de travail. Des grèves ayant un réel impact sur le quotidien du citoyen lambda. En dépit, des différentes signatures des protocoles d'accord, plusieurs gabonais appellent à l'apaisement des tensions sociales. Vivement que des solutions idoines soient trouvées rapidement.