Libreville – La deuxième phase de présentation de vœux au chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba et son épouse, Sylvia, le 5 janvier 2016, au palais présidentiel, était réservée aux forces vives de la nation.
Comme il est de tradition, le couple présidentiel a reçu le 5 janvier 2016, au palais, les vœux de nouvel an formulés à son endroit par l’ensemble des forces vives de la nation, dont : le Gouvernement, le personnel de la Présidence de la République, le Parlement, le clergé, la Cour Constitutionnelle, la Cour de cassation, le Conseil National de la Communication (CNC), le Conseil Economique et Social (CES), la Mairie de Libreville et le patronat.
Au nom de l’exécutif, le premier ministre, Pr Daniel Ona Ondo a reconnu que « le train de l’émergence est résolument en marche », relevant la construction de nombreuses infrastructures dans le pays, non sans reconnaître qu’il y a quelques difficultés ici et là.
De son coté, Etienne Massard Kabinda Makaga, en sa qualité de Secrétaire Général de la Présidence de la République, a vanté les résultats obtenus par le Gabon, au cours de la dernière année, un point de vue soutenu par la présidente du sénat , Dr Lucie Milebou Aubusson qui a dit le choc qu’a connu son institution à la suite du décès brutal de l’ancienne présidente, Rose Francine Rogombe, et elle a cité Isaac Newton, penseur anglais, en disant : « les hommes construisent trop de murs M. le Président de la République, celui qui incarne l’espérance, et nous vous encourageons à poursuivre votre labeur ». Au nom du clergé, l’archevêque de Libreville, Mgr Basile Mve Engone a insisté sur le terme « Gabon d’abord » , cher au père fondateur Léon Mba. « Gabon d’abord ce n’est pas l’exclusion, ce n’est pas une administration publique à deux ou trois vitesses, mais c’est le vivre ensemble dans la paix ».
Au demeurant, les représentants de la cour, du CES, du CNC, de la Mairie de Libreville et du patronat, ont souhaité qu’une aurore joyeuse s’élève en 2016 afin qu’une belle page de l‘histoire du Gabon soit écrite.
Au nom des médias, Lin Joël Ndembet, le directeur de publication du quotidien « l’Union », a dit l’indignation de la corporation devant un certain enlisement. « Nous déplorons à ce jour, la non ratification par le parlement, de l’ordonnance sur l’exercice de la liberté de la communication ». Toutefois, il s’est félicité de l’évolution positive du FONAPRESSE.