L’Organisation des Nations-unies (Onu) vient d’ouvrir une enquête sur de nouvelles accusations d’abus sexuels et d’exploitation sexuelle contre des casques bleus. Des membres du contingent gabonais seraient parmi les coupables présumés.
L’image de la mission onusienne de maintien de la paix en Centrafrique vient, une fois de plus, d’être entachée par une sordide affaire d’abus sexuel et d’exploitation sexuelle sur des fillettes. L’annonce a été faite, le 5 janvier courant, par le porte-parole de l’Organisation des Nations-unies (Onu). Stéphane Dujarric n’a pas précisé de quel contingent il s’agissait ni combien d’hommes sont impliqués. Mais, selon des sources à l’Onu, il s’agirait de soldats venus du Maroc, du Gabon et d’Égypte.
Ces révélations interviennent alors qu’en juin dernier, des militaires de la mission onusienne en Centrafrique (Minusca) avaient été accusés de viol sur des enfants de rue à Bangui. A ce jour, l’origine de ce contingent est demeurée inconnue. Deux mois plus tôt, quatre soldats français avaient été également accusés de viol sur mineur. Une recrudescence du phénomène qui laisse dubitatif quant aux mobiles de tels actes.
D’après un communiqué de l’Onu, des membres de l’Unicef ont rencontré les quatre fillettes, victimes présumées. Ces fillettes ont reçu des soins médicaux et leurs besoins psychosociaux ont été évalués. Elles ont également reçu des vêtements, des chaussures et des kits d’hygiène.