RÉUNIS samedi dernier, les enseignants membres de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) ont décidé d'observer un mouvement de grève d'un mois, renouvelable, dès ce lundi matin. C'est la grande décision de l'“assemblée générale de décision", tenue à l'école publique Martine-Oulabou de Libreville, et à laquelle ont pris part des dizaines d'adhérents.
Le délégué général de la Conasysed, Simon Ndong Edzo, a saisi cette occasion pour égrener le chapelet de revendications qui figurent dans leur cahier. Au nombre desquelles « la Prime d'incitation à la performance (PIP), la redevance du deuxième trimestre de 2015, malgré les promesses du gouvernement de la solder avant le 25 décembre 2015, le dossier des enseignants du pré-primaire qui devait être apuré avant cette même date, les vacations des derniers examens qui ne sont que partiellement payées aux enseignants, de nombreux omis de la Prime d'incitation à la fonction enseignante (Pife) de mai 2015, la construction des écoles pour faire face à des effectifs pléthoriques ».
Dans le même ordre d'idées, Louis-Patrick Mombo, délégué administratif du syndical, a ajouté la problématique du « retour à l'avancement automatique chez les travailleurs », plutôt que l'avancement au mérite, jugé subjectif par ce dernier.