Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Le point sur l’économie du Gabon par Ali Bongo
Publié le dimanche 3 janvier 2016   |  Gabon Review


Le
© Présidence par DR
Le Président Ali Bongo Ondimba à nouveau sur les différents chantiers de Libreville
Samedi 12 décembre 2015. Libreville. Le Président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, était une nouvelle fois sur le terrain pour inspecter les avancées des chantiers des voiries au carrefour Charbonnages, au marché du PK7 et sous l’échangeur de la Gare Routière.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Prononçant le dernier discours de fin d’année de son septennat, le président de la République a passé en revue l’essentiel de son action, notamment la photographie, de son angle de vue, de l’économie gabonaise.

Très attendu, le discours du chef de l’Etat gabonais est finalement paru pour beaucoup de Gabonais comme «du déjà entendu». Il reste que précisant qu’il n’était pas question, ce 31 décembre 2015, de se livrer à un exercice d’autosatisfaction, il a indiqué être «conscient des difficultés que nombre d’entre nous rencontrons au quotidien», non sans garder le cap de l’optimisme.

En effet, pour Ali Bongo, la réalisation du Gabon émergent reste possible et nécessite des changements profonds fondés sur des valeurs positives et sur l’égalité des chances. Remontant aux déterminismes des lenteurs et blocages notés, le président de la République a indiqué qu’«à ce jour, il y a plusieurs résistances au changement préconisé. Certaines sont le fait de compatriotes de bonne foi, avec qui nous n’avons pas suffisamment partagé cette vision du développement ; les autres sont le fait de compatriotes qui ont simplement peur de perdre leurs privilèges».

Indubitablement, Ali Bongo Ondimba a foi en l’avenir. C’est en ce sens qu’il a sans doute demandé aux Gabonais de ne pas avoir peur. «Le Gabon émergent ne se construira pas sans toutes les filles et tous les fils de ce pays, notre cher Gabon. Encore moins les uns contre les autres, ou les uns sans les autres», a-t-il martelé avant de replacer le Gabon dans le contexte international dans lequel les «effets positifs ou négatifs n’épargnent personne».

Conjoncture internationale difficile, résistance aux difficultés, emplois, etc.

Livrant sa lecture de la situation économique du pays, Ali Bongo explique que «le Gabon subit, à l’instar de nombreux autres pays pétroliers, les contrecoups de la chute brutale du prix du baril du pétrole, qui est passé de 117 dollars à moins de 37 dollars aujourd’hui, soit une baisse de 70% de sa valeur». Mais face à cette conjoncture internationale difficile, le Gabon a résisté. «En effet, connaissant le caractère aléatoire d’une économie de rente, dont les chocs dramatiques et cycliques sont au demeurant bien connus, nous avons très tôt mis en application un principe de bon sens», a fait noter le chef de l’Etat rappelant que «Gouverner c’est prévoir». L’anticipation aura donc été de procéder à la diversification de l’économie gabonaise, fondée sur la diversification des secteurs à forte valeur ajoutée, conformément au Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE). Pour Ali Bongo, cette diversification commence fort heureusement à porter ses fruits, grâce notamment, à la transformation locale du bois, résultat de la décision d’interdire l’exportation des bois en grumes. «Aujourd’hui, par sa transformation locale, le bois rapporte plus qu’il ne l’a jamais fait, que ce soit en termes de création d’emplois ou de richesse. En effet, cette mesure a généré près de 7.000 emplois supplémentaires», a déclaré Ali Bongo Ondimba.

Dans ce contexte, d’autres secteurs clés participent de ce processus de diversification et de transformation. Et le président de la République de donner l’exemple du secteur minier, avec la mise en service du Complexe métallurgique de Moanda, qui génère de nouveaux emplois et des richesses nouvelles en valeur ajoutée. Il relève également que c’est le cas des politiques d’industrialisation et de revalorisation du secteur de l’agro-industrie, avec la relance des plantations de l’hévéa et du palmier à huile et de leur transformation en produits finis ou semi-finis.

Projets et chantiers

Estimant que «Gouverner, c’est construire», Ali Bongo rappelle qu’au début de son mandat, en parallèle aux grands choix de diversification économique, il avait lancé un programme ambitieux de développement d’infrastructures qui devrait aboutir à un développement mieux intégré de chacune des provinces du pays. Il a ainsi annoncé «le démarrage prochain de la route Lébamba-Koulamoutou dont les études et le financement sont désormais disponibles. Nos anciens l’avaient rêvé. Bientôt, relier Port-Gentil au reste du Gabon par la route ne sera plus un rêve. En effet, ce chantier titanesque, à travers lagunes, mangroves et forêts, avance à grands pas entre Port-Gentil et Omboué». Et d’ajouter que ce chantier se poursuivra en direction de Mandji pour rejoindre la Nationale 1 à Yombi. Pour Ali Bongo, d’autres chantiers routiers sont déjà allés à leur terme ou sont en cours de réalisation, notamment les axes routiers Ndéndé-Mouila, Ndéndé-Tchibanga, Tchibanga-Mayumba, Lalara-Ovan, Fougamou-Mouila et les ponts sur la Banio et sur la Mvoung. Tel est donc la photographie de l’économie gabonaise et des réalisations à ce jour livré par Ali Bongo à la faveur du dernier discours de fin d’année de son septennat.

 Commentaires