L'année 2015 a été fortement marquée par des grèves au sein de l'administration et du privé. Aucun département n'a véritablement été épargné. Notamment le secteur de l'éducation...
Les agents publics, réunis autour de deux regroupements syndicaux -Dynamique unitaire (DU) et Dynamique unitaire responsable (Dure)-, revendiquaient prioritairement l'augmentation des salaires. Pendant que la DU préconisait le blocage de la machine administrative pour la satisfaction de leurs revendications, la Dure appelait ses membres à plus de patience. Ces mouvements se sont arrêtés avec l'instauration par le gouvernement du Nouveau système de rémunération (NSR) des agents de l'Etat, juillet dernier.
Par ailleurs, plusieurs grèves sectorielles ont été enregistrées, tant au public qu'au privé. Ce sera le cas des médecins, qui ont paralysé les hôpitaux en juin-août derniers, réclamant la libération de Max Fylla, leur confrère " injustement emprisonné ".
De leur côté, les travailleurs de Pogab, après sept mois de salaires impayés, ont également cessé le travail. Autre stratégie, les travailleurs de l'Union gabonaise de banque (UGB) vont retenir l'argent des clients, suite à une grogne envers leur hiérarchie. Enfin, dernier mouvement en date, les agents de la Société gabonaise des transports (Sogatra) interrompent le travail, courant décembre. Et leur mouvement va au fil des jours se durcissant.