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Le président de la Convention nationale de l’interposition a lancé, le 29 décembre dernier, la Ligue nationale de la jeunesse (LNJ), mouvement sur lequel il entend s’appuyer pour la réalisation de son projet «L’avènement d’un Gabon nouveau».
Publié le vendredi 1 janvier 2016   |  Gabon Review


Georges
© Gabon Review
Georges Bruno Ngoussi (lunettes) et Dieudonné Minlama Mintogo (second plan), devant le siège de l’OND.
23 décembre 2015.


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Le président de la Convention nationale de l’interposition a lancé, le 29 décembre dernier, la Ligue nationale de la jeunesse (LNJ), mouvement sur lequel il entend s’appuyer pour la réalisation de son projet «L’avènement d’un Gabon nouveau».

Le président de la Convention nationale de l’interposition a procédé, le 29 décembre dernier, au quartier Plaine-Orety, dans le 2e arrondissement de Libreville, au lancement de la Ligue nationale de la jeunesse (LNJ). Composé de jeunes issus de tous les arrondissements de la capitale, ce mouvement à la tête duquel Lionel Ndong Atong a été nommé, sera chargé d’œuvrer à la réalisation du projet baptisé «L’avènement d’un Gabon nouveau», dans le cadre de la présidentielle de 2016. «Comme vous l’avez constaté, dans ma démarche politique et sociale, j’accorde une très grande importance à la jeunesse. C’est avec la jeunesse qu’on réalise la meilleure rupture, qui est le changement de paradigme», a déclaré Dieudonné Minlama.

Décidé à rompre avec les pratiques anciennes, le président de la Convention nationale de l’interposition a dit compter sur ce mouvement pour une rupture. Car a-t-il dit : «Le Gabon a besoin non d’une simple alternance, autrement dit un changement d’homme à la tête des institutions, mais d’une véritable rupture avec les pratiques anciennes que nous connaissons tous». «Ce sont ces pratiques qui sont responsables de notre retard. Omar Bongo les a d’ailleurs énumérées dans son discours testamentaire : paresse, injustice, crime rituels, crimes économiques, détournements de deniers publics, enrichissement illicite, affairisme, tribalisme et sectarisme… Je me tourne vers la jeunesse, parce que c’est elle et elle seule, qui peut apporter un véritable changement dans ce pays», a-t-il poursuivi.

Pour atteindre tous ses objectifs, Dieudonné Minlama entend travailler dur pour que ce mouvement serve désormais de cadre d’échange et de développement d’actions citoyennes, profitables au renforcement de la démocratie, à l’état de droit et au développement socioéconomique du pays. «Nous devons encadrer les jeunes. Nous devons arrêter de prendre les jeunes pour des bœufs votants. Nous devons arrêter d’utiliser les jeunes au cours des meetings et des marches», a-t-il lancé, frénétique.

Pour sa part, le président de la Ligue nationale de la jeunesse a promis travailler en vue de la responsabilisation de la jeunesse. «La jeunesse ne doit plus être utilisée pour assouvir les instincts égoïstes et rétrogrades. Plus que jamais, les préoccupations de la jeunesse doivent être prises en considération», a-t-il dit.

Dieudonné Minlama a tenu à interpeller tous ceux qui ont, des années durant, accompagné Omar Bongo. «Je voudrais leur dire de mettre leur expérience et leur sagesse à notre disposition. Ils savent mieux que nous pourquoi le président Bongo a dit : «Dieu ne nous a pas donné le droit de faire du Gabon ce que nous sommes en train de faire». Je ne crois pas que ceux qui ont accompagné Omar Bongo pendant trente ans et qui sont responsables de la situation dans laquelle se trouve le pays, peuvent aujourd’hui incarner le changement dont le Gabon a besoin», a-t-il conclu, avant d’engager les responsables de son mouvement a élever les consciences de tous les jeunes en âge de voter afin de les amener à s’inscrire sur les listes électorales. Ce qui, selon lui, devrait leur permettre de «prendre le leadership de la marche vers un changement véritable au Gabon».

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